«Le Luxembourg avait déjà exposé neuf de ses créateurs lors de l’édition 2017, et les retours avaient été très bons», rappelle Valentine de Callataÿ, la responsable du développement de l’asbl De Mains de Maîtres. (Photo: Ateliers d’Art de France)

«Le Luxembourg avait déjà exposé neuf de ses créateurs lors de l’édition 2017, et les retours avaient été très bons», rappelle Valentine de Callataÿ, la responsable du développement de l’asbl De Mains de Maîtres. (Photo: Ateliers d’Art de France)

Le pays sera à l’honneur de la 4e biennale internationale des métiers d’art et de la création «Révélations», qui se tiendra du 23 au 26 mai prochains à Paris. Un choix qui reflète «la richesse et l’énergie qui caractérisent la création contemporaine locale», selon les organisateurs.

Artistes verriers, céramistes, sculpteurs, couturiers… Ils seront 23 artisans luxembourgeois d’exception à exposer leurs œuvres au Grand Palais au mois de mai. Le Luxembourg a été choisi pour être le pays mis à l’honneur de la 4e édition de la biennale «», qui célèbre les métiers d’art et de création. Un espace de 160m2 lui sera réservé à l’entrée du bâtiment. Quelque 40.000 visiteurs sont attendus durant les quatre jours de l’événement.

Ce choix témoigne de «la richesse et de l’énergie qui caractérisent la création contemporaine locale», expliquent les organisateurs. Une belle récompense pour le travail mené par l’asbl , créée en 2017 à l’initiative de la princesse Stéphanie, et qui a pour vocation de promouvoir ce savoir-faire.

23 artisans exposés

«C’est un des événements internationaux les plus prestigieux dans ce domaine», rappelle Valentine de Callataÿ, la responsable du développement de l’asbl luxembourgeoise. C’est elle, avec le curateur Jean-Marc Dimanche, qui a soutenu la candidature du Grand-Duché auprès des organisateurs.

Car le choix du pays invité est le résultat d’un long processus. «Le Luxembourg avait déjà exposé neuf de ses créateurs lors de l’édition 2017, et les retours avaient été très bons», continue Valentine de Callataÿ.

Après l’annonce du choix des organisateurs, Jean-Marc Dimanche s’est occupé de la sélection des artisans. Il en a retenu 23 au total, qui exposeront leurs œuvres dans l’espace réservé au Luxembourg. Une scénographie bien précise a été créée pour mettre en valeur les travaux de chacun. Celle-ci sera dévoilée ce lundi, à l’occasion d’une conférence de presse à la Chambre des métiers.

Paperjam.lu

 (Photo: Ateliers d’Art de France)

Une chance unique

, sculptrice de verre basée à Berdorf, avait exposé trois de ses œuvres en 2017. Elle fera également partie du voyage au mois de mai. «C’est une chance pour un artisan de venir exposer à cet événement, car beaucoup de professionnels sont présents», explique-t-elle. «Suite à la précédente édition, j’avais été contactée pour exposer dans une galerie parisienne.»

«C’est une formidable occasion de promouvoir la qualité, ainsi que l’esprit innovant des artisans luxembourgeois à l’international, tout en appréciant l’alliance entre la tradition et l’innovation des techniques», note Marc Lis, le manager du . Et de rappeler que cinq des 23 artisans retenus sont membres du cluster, alors que la scénographie du stand luxembourgeois a été confiée à Gilles Gardula, qui en fait également partie. «C’est un suivi logique de la collaboration que nous avons entamée avec l’association De Mains de Maîtres et la Chambre des métiers fin 2018», ajoute Marc Lis.

Une vision contemporaine de l’artisanat

À cheval entre l’art et l’artisanat, les métiers d’art et création reflètent un savoir-faire particulier de l’artisanat d’une région ou d’un pays. La multitude des techniques utilisées par les artisans luxembourgeois est le reflet des nombreuses matières que l’on retrouve au Grand-Duché, comme le bois, la céramique ou le verre. «Les artisans d’art envisagent aujourd’hui le travail de la matière en apportant une vision contemporaine mêlant création et expertise traditionnelle», note pour sa part , le directeur de la . «La préservation, la transmission, l’intégration des nouvelles technologies, le retour de la jeune génération aux valeurs de l’artisanat constituent des défis, mais également des opportunités d’évolution.»

«Résolument tourné vers l’avenir, le Luxembourg mêle habilement tradition et innovation, preuve de la formidable diversité de la création locale», peut-on lire sur le site internet de la biennale. Un résumé encourageant pour qualifier un patrimoine vivant qui mériterait d’être davantage connu.

Paperjam.lu

 (Photo: Ateliers d’Art de France)