Larissa Best n’a pas terminé de voyager aux quatre coins du globe. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Larissa Best n’a pas terminé de voyager aux quatre coins du globe. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

La chef de projet digitalisation à l’Institut de formation de l’Éducation nationale, Larissa Best, apprécie les voyages, mais vers des destinations insolites et avec des expériences à la hauteur.

Avez-vous un principe par rapport à l’argent?

 «Ne pas trop se faire de souci pour cela. Sinon, on risque d’oublier de vivre.

Vous êtes plutôt cigale ou fourmi?

«Plutôt fourmi: j’aime investir et avoir de l’argent de côté. Mais j’aime aussi le risque… donc, si je perds de l’argent, j’estime que ce n’est pas la fin du monde. Tant que j’en ai suffisamment, c’est bien.

Un investissement que vous regrettez?

«La première start-up dans laquelle j’ai investi, active dans les healthtech. J’adorais l’idée, le fondateur et son équipe. Mais j’ai été trop dans l’émotionnel, et je n’ai pas réfléchi à l’implémentation du projet. C’est une belle leçon, qui m’a coûté beaucoup d’argent [sourire].

Avez-vous une passion coûteuse?

«J’aime investir dans des expériences de vie, et particulièrement les voyages.

Votre voyage le plus mémorable?

«Le Brésil: j’ai loué un bateau qui a remon­té l’Amazone durant trois semaines et demie. Nous étions une dizaine de passagers – des chercheurs et ma famille – avec un capitaine et une cuisinière. Nous avons trouvé une orchidée très rare (une moonflower cactus) qui ne s’ouvre qu’une fois par an, et de nuit. Nous avons également rencontré des peuples indigènes. C’était une expérience géniale, mais chère.

Qu’est-ce que ce type de voyages vous procure?

«Un émerveillement du monde. Nous sommes tellement prisonniers de notre quotidien que nous en ou­-blions qu’il y a énormément de choses fascinantes qui restent à découvrir. J’aime le challenge, qu’il soit logistique, cérébral, physique ou psychologique. Tous les ans, je me fixe un nouveau défi et tente de le relever.

Quel est votre prochain challenge?

«Pour cette année 2023, je songe à réaliser un petit triathlon. Fin 2022, j’ai participé au marathon d’Hawaï après cinq mois d’entraînement seulement.

Quel est votre plus beau voyage?

«L’Iran: j’ai voyagé seule à Téhéran où j’ai suivi des proches de relations que je connaissais ici. Ils m’ont fait découvrir des choses en dehors des circuits touristiques balisés. J’ai adoré cette expérience.

Une idée de votre prochaine destination?

«Mon prochain voyage de rêve serait très certainement la Corée du Nord. J’aimerais beaucoup voir ce pays, par exemple, via un semi-marathon. Mais l’accès y est difficile. Je me souviens qu’en 2021, je planifiais un voyage en Ukraine car je voulais voir Tchernobyl. Finalement, je l’ai postposé à l’année suivante, et j’ai donc raté cela. J’aime les choses qui sortent de l’ordinaire. Sinon, je m’ennuie.»

Cette interview a été rédigée pour l’édition magazine de  parue le 25 janvier 2022. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Elle est publiée sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.

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