90% des sondés estiment que l’intégration suppose que l’on parle une des trois langues du pays. (Photo: Shutterstock)

90% des sondés estiment que l’intégration suppose que l’on parle une des trois langues du pays. (Photo: Shutterstock)

L’Association de soutien aux travailleurs immigrés (Asti) publie les résultats de son enquête sur le «Vivre ensemble au Luxembourg». La langue, l’école et le travail sont les trois plus grands facteurs d’intégration.

L’Asti a publié lundi 6 avril les résultats de son sondage* sur le «vivre ensemble», «condition sine qua non pour que le modèle luxembourgeois s’épanouisse». La croissance de la population résulte en effet d’un excédent migratoire annuel de 11.075 personnes en 2019, et 47% des habitants du pays ne possèdent pas la nationalité luxembourgeoise.

La question des langues reste centrale lorsque l’intégration dans le pays est abordée. 90% des sondés estiment que l’intégration suppose que l’on parle une des trois langues du pays, et 80% d’entre eux sont d’avis que cette langue devrait être la langue luxembourgeoise.

«On attribue à la langue luxembourgeoise une fonction d’intégration sans doute souhaitable, mais difficile à mettre en œuvre – toutes les études montrant que c’est la langue française qui prédomine sur le marché de l’emploi», commente l’Asti dans un communiqué.

L’école est considérée comme l’autre facteur majeur d’intégration, 90% des répondants estimant que cette école devrait être l’école publique luxembourgeoise.

Après la langue et l’école viennent le travail (84%), le fait d’avoir des amis luxembourgeois (81%) et le fait de voter au Luxembourg (81%).

Au final, 77% des répondants trouvent que les Luxembourgeois sont accueillants, et 55% pensent qu’il est plus facile de s’intégrer au Luxembourg que dans un autre pays.

*Le sondage a été réalisé fin 2019 auprès de 1.119 personnes, en collaboration avec TNS Ilres.