La cour d’appel de Paris a estimé que les plaignants contre Landsbanki Luxembourg devaient savoir dans quoi ils investissaient. (Photo: DR)

La cour d’appel de Paris a estimé que les plaignants contre Landsbanki Luxembourg devaient savoir dans quoi ils investissaient. (Photo: DR)

Fin de parcours pour les plaignants, la banque Landsbanki Luxembourg a été relaxée en appel des accusations d’escroquerie. Certains des plaignants, dont le chanteur Enrico Macias, ont évidemment perdu très gros.

Deux ans et demi après , la cour d’appel de Paris vient de confirmer la relaxe de la banque Landsbanki Luxembourg ainsi que de neuf de ses dirigeants, conseillers et cadres.

Ceux-ci étaient poursuivis en France par une centaine de personnes, dont le chanteur Enrico Macias. Il leur était reproché de les avoir poussés à hypothéquer leurs maisons ou appartements afin d’obtenir un crédit transformé d’une part en argent liquide et, d’autre part, en placements financiers.

Les investisseurs savaient

Un jeu évidemment dangereux comme il s’en pratiquait avant la crise financière de 2008. Or, justement, la cour d’appel a estimé que ces investisseurs devaient avoir conscience des risques en souscrivant un crédit de ce type.

La justice a donc une nouvelle fois estimé que les plaignants n’avaient pas été victimes d’escroquerie de la part de Landsbanki Luxembourg.

Enrico Macias perd sa villa

L’affaire a évidemment été médiatisée par la présence, parmi les plaignants, d’Enrico Macias – Gaston Ghrenassia de son vrai nom – qui avait mis en gage sa villa de Saint-Tropez.

Les emprunteurs doivent désormais rembourser leurs créances à la liquidatrice de la banque.

En mars 2019, la Cour de cassation de Luxembourg avait déjà , le contraignant à rembourser 30 millions d’euros reçus en prêt par la banque.

Sur les 35 millions qu’il avait obtenus grâce à l’hypothèque de deux biens, dont sa villa tropézienne, il avait reçu 9 millions en liquide, les 26 autres avaient été répartis entre 3 polices d’assurance. Des produits qui n’ont pas résisté à la crise et à la mise en liquidation de la banque islandaise.