Patrick Dury (LCGB) et Laurent Mertz (Aleba). (Photo: Lala La Photo, Keven Erickson, Krystyna Dul)

Patrick Dury (LCGB) et Laurent Mertz (Aleba). (Photo: Lala La Photo, Keven Erickson, Krystyna Dul)

Le syndicat du secteur bancaire et financier va solliciter très vite un rendez-vous avec le ministre du Travail pour faire valoir sa demande de représentation sectorielle. L’Aleba annonce aussi ne pas vouloir d’alliance avec un autre syndicat.

, même si les résultats officiels n’ont pas encore été diffusés. À la Chambre des salariés (CSL), dans le groupe 4 «Service et intermédiation financiers»,  n’ayant obtenu plus que 49,22% des voix alors que le syndicat se situait de peu au-dessus de la barre des 50% depuis 2013.

Ce résultat a été largement commenté lors du conseil d’administration convoqué ce mardi. Une réunion animée, mais qui a débouché sur des décisions prises en consensus.

Garder la représentation sectorielle

«La première décision prise est que nous allons demander à conserver notre représentation sectorielle», indique , le secrétaire général de l’Aleba. Ce qui permet au syndicat de signer seul des conventions collectives. «Nous appuyons notre revendication sur le fait que nous sommes le premier syndicat au sein des entreprises, via les délégations du personnel. Mais aussi que nous sommes majoritaires à la CSL avec quatre sièges», poursuit-il.

Une entrevue va donc être demandée rapidement avec (LSAP), le ministre du Travail. «C’est la première fois qu’une telle situation se présente. Je doute que le ministre se positionne de suite. Je sais qu’il a indiqué que la majorité sectorielle était de mise en ayant 50% des voix à la CSL. Mais selon nous, il y a d’autres critères dont il faut tenir compte», avance encore le secrétaire général de l’Aleba.

L’autre décision a trait à une éventuelle alliance. L’Aleba aurait en effet pu conclure un pacte avec le LCGB qui a glané un siège, ou avec l’OGBL qui en a trois. «Le CA a décidé que nous garderions notre indépendance, comme c’est inscrit dans notre ADN. Il n’y aura donc pas d’alliance à la Chambre des salariés», conclut Laurent Mertz.