Frank Stephenson, un des designers les plus influents du secteur automobile. (Photo: DR)

Frank Stephenson, un des designers les plus influents du secteur automobile. (Photo: DR)

Le designer automobile internationalement reconnu Frank Stephenson sera le «keynote speaker» de la troisième édition des Design Awards organisée le 12 juin prochain à l’abbaye de Neumünster. L’occasion pour l’Américain de partager son expérience auprès de grandes marques comme McLaren ou Ferrari.

Mimétisme avec le monde animal, anticipation de la mobilité du futur, innovation… Frank Stephenson compte parmi les références mondiales du design, voire parmi les visionnaires d’une passion et d’un métier que le principal intéressé résume notamment comme ceci: «Le design, c’est produire quelque chose de désirable.»

Frank Stephenson est l’un des designers les plus influents dans le monde automobile depuis les années 80 et reconnu pour ses collaborations auprès de marques telles que Ford, BMW, Maserati ou encore Alfa Romeo. Avant de lancer son propre bureau, il a occupé le poste de design director de McLaren pendant un peu moins de 10 ans.

Il sera l’invité de la 3e édition des  dont la remise des prix se déroulera le 12 juin prochain. Un joli coup pour les organisateurs. «Il est important pour nous de mettre en lumière l’importance du design dans notre quotidien», déclare , fondateur de l’agence Lola et président de Design Luxembourg, à l’origine des awards.

Plus de 200 dossiers

Après le graphiste Stefan Sagmeister en 2017, place à l’univers automobile durant une soirée qui verra les projets retenus par le jury récompensés .

À quelques heures de clôturer le dépôt des candidatures vendredi, les organisateurs avaient déjà recueilli quelque 225 candidatures.

«Cela devient très important, nous avons un travail énorme, ça nous fait évidemment plaisir, sourit Laurent Graas. La soirée sera consacrée au design et à ses professionnels, pour le positionner à sa juste valeur en tant que métier.»

Et la présence des clients lors de la remise des prix illustre justement cette finalité notamment économique d’un métier au cœur des industries créatives que le gouvernement souhaite promouvoir depuis quelques années.