Le 31 juillet dernier, à Sanem, un incendie avait eu lieu au sein de l’entreprise Kronospan.  (Photo: Nader Ghavami / Archives)

Le 31 juillet dernier, à Sanem, un incendie avait eu lieu au sein de l’entreprise Kronospan.  (Photo: Nader Ghavami / Archives)

À la suite de l’incendie du 31 juillet dernier et de la pollution de la Chiers qui a suivi, l’entreprise Kronospan est invitée à se mettre en conformité et devra construire un bassin d’épuration et un bassin de filtration afin de retenir en amont la totalité des résidus.

Conséquence suite à l’incendie qui avait touché l’entreprise Kronospan le 31 juillet dernier, celle-ci est invitée à se mettre en conformité par la construction d’un bassin de rétention, qui sera suivi d’un bassin de filtration, selon une information de nos confrères du Quotidien.

Le 31 juillet dernier, un incendie touchait l’entreprise Kronospan de Sanem. Les eaux utilisées pour éteindre l’incendie avaient provoqué une pollution majeure de la Chiers. Une grande quantité d’eau avait ensuite été pompée vers la station d’épuration de Pétange.

Afin d’organiser la gestion de cette charge supplémentaire, constituée d’une grande quantité de résidus (notamment des copeaux de bois), l’entreprise Kronospan est invitée à se mettre en conformité. Elle doit ainsi construire un bassin de rétention, qui sera suivi d’un bassin de filtration, afin de retenir véritablement la totalité des résidus en amont.

L’entreprise envisagerait de commencer la construction des bassins avant la fin de l’année.

La Chiers revenue à la normale

Près de deux mois après l’incendie, l’état de la rivière Chiers est stabilisé et est revenu à la normale. Des analyses seraient en cours pour déterminer l’état de la faune et de la flore.

Afin de prévenir des cas similaires, la ministre de l’Environnement pourrait prévoir de «faire examiner toutes les zones économiques, au niveau national, afin de vérifier que, dans le cas d’un incendie, tous les dispositifs en place seront présents et fonctionnels».