Elle a effectué la plus grande partie de sa carrière à la Banque mondiale. (Photo: Shutterstock)

Elle a effectué la plus grande partie de sa carrière à la Banque mondiale. (Photo: Shutterstock)

La Bulgare sera la candidate que soutiendront les 28 pays de l’Union européenne pour succéder à Christine Lagarde à la tête du Fonds monétaire international.

L’accouchement a eu lieu dans la douleur. Vendredi soir, c’est après 12 heures de réunion que les ministres des Finances de l’UE se sont mis d’accord pour soutenir la candidature de la Bulgare Kristalina Georgieva afin de succéder à , à la tête du FMI (Fonds monétaire international). Les débats ont donc été longs et démontrent à nouveau toutes les difficultés qu’ont les membres de l’UE quand il faut s’accorder sur les noms pour pourvoir les «top jobs» européens ou internationaux.

Spécialiste de l’environnement

Pour la direction du FMI, cinq candidats étaient en lice. Puis, deux pour le dernier round: Kristalina Georgieva et le Hollandais Jeroen Dijsselbloem. Finalement, la Bulgare a reçu le soutien de 15 pays, dont la France, l’Italie et les pays de l’Est. Les pays nordiques se sont positionnés en faveur du second, en vain.

Kristalina Georgieva a effectué la plus grande partie de sa carrière au sein de la Banque mondiale et s’est spécialisée dans les questions en lien avec l’environnement, le développement durable et l’agriculture.

Il lui reste maintenant à consolider sa candidature auprès d’autres pays, même si, de tradition, la tête du FMI revient à un Européen, et celle de la Banque mondiale à un Américain.