Klin avait déjà «ubérisé» le pressing en évitant au client de devoir se déplacer. Avec l’application pour les particuliers, il permet de tout arranger directement depuis son smartphone. (Photo: Shutterstock)

Klin avait déjà «ubérisé» le pressing en évitant au client de devoir se déplacer. Avec l’application pour les particuliers, il permet de tout arranger directement depuis son smartphone. (Photo: Shutterstock)

Nouvelle étape pour Klin: l’application du service de pressing «à domicile» est arrivée dans les stores ce jeudi.

Pas envie d’aller au pressing apporter ses chemises, ses robes ou ses rideaux? Avec Klin, le pressing se déplace à domicile.

Ce jeudi, la start-up a lancé la première de ses deux applications, pour les particuliers, sur les stores de Google et d’Apple. Avec 25% de réduction pour la première commande.

De quoi, en quelques minutes, décider du jour et de l’heure à laquelle le coursier de Klin sonnera à votre porte pour embarquer le linge à nettoyer et quand il le ramènera.

«C’est une sorte de traduction du site», explique un des deux cofondateurs, Antoine Hron. «Il est aussi possible de demander un traitement spécifique, si par exemple vous avez une tache sur le pantalon. Le client recevra une confirmation par mail du double rendez-vous et peut même l’intégrer dans son agenda.»

Une solution «verte»

L’entrepreneur continuera de développer son application. «Nous travaillons sur un historique des commandes, pour permettre à des sociétés de défiscaliser la TVA, sur un système de fidélisation, sur un abonnement mensuel qui permette de donner à nettoyer tout ce que l’on veut et plus au prix du vêtement, et sur une fonction de tracking des coursiers pour que le client sache où il est.»

La start-up, qui emploie huit personnes depuis le Technoport à Foetz, a séduit 1.100 clients, majoritairement des particuliers, mais aussi des employés par l’intermédiaire de regroupements de commandes en entreprise, et des sociétés de restauration collective.

Une deuxième application, pour les entreprises, sera elle aussi dans les stores, mais seulement la semaine prochaine.

La première saison avait vu le chiffre d’affaires passer de 3.000 à 20.000 euros par mois entre mars et juin 2018. La deuxième, M. Hron voudrait la voir évoluer de 30.000 euros à 45.000 ou 50.000 euros par mois.

«D’abord, nous ne sommes pas plus chers que nos concurrents physiques», explique le fondateur de Klin. «Mais nous nettoyons avec des smart machines, qui utilisent moins d’eau, moins de solvant et moins d’électricité. Nos solvants ont l’écolabel et le nettoyage à sec se passe de produits chimiques.»