Après 22 ans de bataille judiciaire, le groupe Kinepolis obtient la levée de son autorisation préalable d’établissement en Belgique. (Photo: Shutterstock)

Après 22 ans de bataille judiciaire, le groupe Kinepolis obtient la levée de son autorisation préalable d’établissement en Belgique. (Photo: Shutterstock)

Le groupe Kinepolis n’a plus besoin d’autorisation avant d’ouvrir de nouveaux complexes en Belgique, a décidé la Cour d’appel de Bruxelles la semaine dernière. Le marché a encore du potentiel, dit le groupe, sans avoir de projet particulier.

Il y a 22 ans que le groupe Kinepolis, né de la fusion entre les groupes Bert et Claeys, devait se soumettre à une autorisation de l’Autorité belge de la concurrence (ABC) avant d’ouvrir un nouveau complexe.

Depuis la semaine dernière et l’arrêt de la Cour d’appel de Bruxelles, c’en est terminé. Presque terminé, en réalité, puisque l’ABC peut encore décider d’une période de transition.

La dernière fois que cette autorité avait décidé d’une période d’adaptation du marché à l’appétit de Kinepolis, c’était le 26 avril 2018 et jusqu’en avril 2020.

«Nous comprenons cette demande d’autorisation il y a 22 ans», explique la porte-parole du groupe, jointe par Paperjam lundi matin, «mais plus maintenant. Il y a encore un gros potentiel sur le marché.»

Pour autant, le groupe attend la décision de l’ABC et dit ne pas avoir de projet concret de nouveaux complexes en Belgique.

Ni au Luxembourg, où elle a trois cinémas, soit 22 salles et 4.633 places assises.

Au total, le groupe a 109 cinémas, soit 1.065 salles et plus de 200.000 places, dont plus de la moitié en Europe.