«Notre père nous a toujours dit: ‘Si tu as la possibilité de prendre à droite ou à gauche de ton commerce, il faut toujours saisir l’opportunité’, c’est pourquoi nous n’avons pas hésité lorsque le local à côté du nôtre, où se trouvait une bijouterie, s’est libéré», explique Guill Kaempff, directeur général, avec son frère Christian, de Kaempff-Kohler. (Photo: Matic Zorman)

«Notre père nous a toujours dit: ‘Si tu as la possibilité de prendre à droite ou à gauche de ton commerce, il faut toujours saisir l’opportunité’, c’est pourquoi nous n’avons pas hésité lorsque le local à côté du nôtre, où se trouvait une bijouterie, s’est libéré», explique Guill Kaempff, directeur général, avec son frère Christian, de Kaempff-Kohler. (Photo: Matic Zorman)

Kaempff-Kohler ouvre mardi une extension de 120m2 de son espace situé en plein centre-ville de la capitale, et nourrit plusieurs autres projets qui verront le jour dans les prochains mois.

«Notre père nous a toujours dit: ‘Si tu as la possibilité de prendre à droite ou à gauche de ton commerce, il faut toujours saisir l’opportunité’, c’est pourquoi nous n’avons pas hésité lorsque le local à côté du nôtre, où se trouvait une bijouterie, s’est libéré», explique Guill Kaempff, directeur général, avec son frère Christian, de Kaempff-Kohler.

L’entreprise familiale, qui fêtera en 2022 ses 100 ans, inaugure en effet mardi 10 décembre l’extension de son magasin situé place d’Armes dans la capitale, et plus précisément au 14, rue du Curé.

«L’idée est que les deux espaces de 120m2 chacun communiquent via une ouverture intérieure, mais chaque magasin aura son activité», précise Christian Kaempff.

«Nous croyons en l’avenir, et la philosophie de l’entreprise a toujours été d’être optimiste, d’aller de l’avant, donc nous avons encore deux autres projets de boutiques», ajoute Christian Kaempff. (Photo: Matic Zorman)

«Nous croyons en l’avenir, et la philosophie de l’entreprise a toujours été d’être optimiste, d’aller de l’avant, donc nous avons encore deux autres projets de boutiques», ajoute Christian Kaempff. (Photo: Matic Zorman)

Le magasin historique de la place d’Armes va conserver la fromagerie et un restaurant éphémère a été installé. Le nouveau magasin concentre tout l’espace boutique. «Courant 2020, nous annoncerons un nouveau concept qui remplacera le restaurant éphémère», ajoute Christian Kaempff.

Aujourd’hui, Kaempff-Kohler compte 60 collaborateurs. Son laboratoire industriel est installé à Niederanven depuis 2004, dans un espace de 2.000m2 qui concentre également un bar, un restaurant et une boutique.

Un projet d’hôtel à l’étude

«Nous sommes une des dernières entreprises familiales à encore croire au centre-ville, malgré les chantiers du tram et du Royal-Hamilius», concède Guill Kaempff, par ailleurs président de l'Union commerciale de la Ville de Luxembourg (UCVL). «Mais nous y croyons toujours et c’est pour cela que l’on réagit sur les opportunités. Notre avantage est d’être propriétaires de notre bâtiment historique de la place d’Armes, ce qui nous permet d’ajuster le tir en fonction de l’activité.»

Toujours au sein de son bâtiment historique de la place d’Armes, Kaempff-Kohler projette actuellement d’y ouvrir un hôtel, «mais rien n’est fait, aujourd’hui le projet est encore à l’étude», confient les frères Kaempff. Si l’hôtel se fait, «il sera au-dessus de la boutique, là où se trouvaient auparavant nos laboratoires de production».

Une boutique de 180m2 va également ouvrir au Kirchberg en octobre 2020 au pôle d'échange du rond-point Serra, avec un service de take-away et de petite restauration.

25 à 30% du CA pendant les fêtes

«Nous croyons en l’avenir, et la philosophie de l’entreprise a toujours été d’être optimiste, d’aller de l’avant, donc nous avons encore deux autres projets de boutiques. Le premier se situe en périphérie de la ville, et l’autre au centre-ville, dans un lieu qui fait sens pour nous», explique Christian Kaempff. Rien n’est encore signé, donc les deux dirigeants souhaitent rester discrets sur les lieux exacts et l’échéance de ces futures ouvertures.

Reste, d'ici là, à gérer la plus grosse période de l’année. «Entre le 15 novembre et le 15 janvier, avec les fêtes de fin d’année, nous réalisons environ 25 à 30% de notre chiffre d’affaires», confirment les dirigeants. Un moment chargé, donc, pour les 60 salariés et quelques intérimaires recrutés pour l’occasion.