Les coaches sportifs indépendants n’ont droit qu’à très peu d’aide, malgré leurs activités quasi à l’arrêt complet. (Photo: Shutterstock)

Les coaches sportifs indépendants n’ont droit qu’à très peu d’aide, malgré leurs activités quasi à l’arrêt complet. (Photo: Shutterstock)

La pétition demandant plus de justice sociale pour les indépendants a été jugée recevable. Elle devrait être logiquement mise en ligne jeudi à minuit.

C’est fait: après quelques aménagements cosmétiques, la pétition intitulée «Justice sociale pour les indépendants» a été déclarée recevable par la Conférence des présidents de la Chambre, après avis favorable de la Commission des pétitions rendu le même jour. Elle sera donc mise en ligne ce jeudi 11 février à minuit, et pourra être signée jusqu’au 24 mars à 23h59.

«Des carences dans le système de protection sociale des indépendants limitent leurs capacités à réussir et à surmonter la situation de crise actuelle que nous traversons», est-il indiqué dans les motivations déposées à la Chambre avec la demande. «La Chambre de commerce l’a rappelé en mai 2020: le taux de risque de pauvreté des indépendants est plus de deux fois plus élevé que celui des salariés.»


Lire aussi


Les porteurs de la pétition pointent des inégalités importantes par rapport aux salariés. Notamment le fait de ne pas être couverts pendant les 77 premiers jours en cas d’incapacité de travail, et de devoir continuer à payer les cotisations sociales. Ou encore de ne pas bénéficier du chômage partiel. 

«Il y a urgence à agir», expliquait, voici peu, à Paperjam, , initiatrice de cette pétition. «Pour le moment, les demandes ne donnent rien. Les courriers envoyés au Premier ministre sont sans réponse. Nous sommes une catégorie de la population qui est abandonnée.» Tout en rappelant que «les indépendants, ce ne sont pas que des patrons qui ont les épaules larges, mais aussi tous ceux qui travaillent à leur compte. Ce sont aussi des traducteurs free-lance, des coaches sportifs… J’en connais plusieurs qui sont en grande difficulté.»

Grâce à leur réseau, les indépendants espèrent plus que jamais recueillir plus de 4.500 signatures, et ainsi provoquer un débat public autour de leur demande.