Xavier Bettel a notamment expliqué, en séance publique, laisser à la police et au parquet le soin de trancher sur certains points, notamment sur l’accusation, dévoilée dans un reportage de RTL, d’achats de voitures et de meubles financés par des subventions étatiques, mais qui n’auraient pas servi à des tournages. (Photo: Nader Ghavami / Archives)

Xavier Bettel a notamment expliqué, en séance publique, laisser à la police et au parquet le soin de trancher sur certains points, notamment sur l’accusation, dévoilée dans un reportage de RTL, d’achats de voitures et de meubles financés par des subventions étatiques, mais qui n’auraient pas servi à des tournages. (Photo: Nader Ghavami / Archives)

Le Premier ministre et ministre de la Communication et des Médias Xavier Bettel a défendu ce mardi, devant les députés, le directeur du Film Fund Guy Daleiden.

Les députés ont discuté, ce mardi lors d’une séance publique, des développements récents suite à l’audit du Fonds national de soutien à la production audiovisuelle (Film Fund), dans le cadre d’une heure d’actualité, à la demande du CSV.

Pour compléter l’audit réalisé par un cabinet privé, la commission du Contrôle de l’exécution budgétaire a unanimement décidé de charger la Cour des comptes d’un audit supplémentaire. L’audit réalisé ne concerne en effet que 20% des projets. «La Cour des comptes ne peut que vérifier la légalité des activités et ne revient pas sur l’opportunité des actions engagées», explique la Chambre.

Une «suspicion généralisée»

, réalisé par Value Associates, bien que positif dans son ensemble, aurait souligné un conflit d’intérêts dans l’attribution des subventions, un manque de transparence dans la communication des décisions du comité de sélection et une concentration excessive de pouvoir entre les mains du directeur.

Lors de la séance publique de ce mardi, à laquelle le directeur du Film Fund a assisté, le Premier ministre et ministre de tutelle  (DP) a dénoncé une «suspicion généralisée» et des «reproches arbitraires soulevés par l’opposition», comme le rapportent nos confrères du Quotidien.

Une journaliste intimidée

Xavier Bettel a également expliqué laisser à la police et au Parquet le soin de trancher sur certains points, notamment sur l’accusation, dévoilée dans un reportage de RTL, d’achats de voitures et de meubles financés par des subventions étatiques, mais qui n’auraient pas servi à des tournages.

Annick Goerens, qui enquête sur les présumés dysfonctionnements au sein du Film Fund pour RTL, a par ailleurs récemment reçu .