et s’étendra jusqu’à la mi-juillet voire jusqu’à la mi-septembre en fonction de l’évolution sanitaire, devait coûter environ 42,83 millions d’euros pour la période du 15 mars au 15 juillet, et plus de 64 millions d’euros en cas d’extension jusqu’en septembre.
Mais le Conseil d’État, lors de l’examen du projet de loi portant sur cette troisième phase, s’est interrogé sur la transparence budgétaire du LST, notamment concernant les deux premières phases.
Le budget est en effet prévu selon l’hypothèse d’un maintien d’une capacité de 53.000 tests par semaine, en plus de 1.000 tests sérologiques. Or, le Conseil d’État remarque qu’«un tiers des personnes invitées ont finalement répondu, pendant la deuxième phase de test, à l’invitation qui leur était faite de se faire tester.»
Taux d’adhésion variable
Par conséquent, il estime qu’il est possible que «la capacité de tests, à partir de laquelle les coûts sont établis, n’ait été utilisée, du moins au niveau de la deuxième phase sur laquelle portent les données, que de façon partielle». De quoi s’interroger à propos de la répercussion effective de cet écart sur le coût des phases.
Le taux d’adhésion est en effet très variable: selon le directeur de la Santé, , il diminue pendant les périodes où moins d’infections sont recensées – comme pendant les vacances d’été – tandis qu’il augmente quand la situation sanitaire s’aggrave.
Et cela aurait en effet eu un impact sur les coûts finaux des deux premières phases du LST, a informé la ministre de la Santé, (LSAP), devant les députés de la commission de la santé.
2,3 millions par semaine
Le coût de la première phase s’est finalement élevé à 31 millions d’euros, contre 34 millions prévu initialement. Et la deuxième phase aurait finalement coûté 56 millions d’euros, . En moyenne, une semaine du LST coûterait ainsi environ 2,3 millions d’euros à l’État.
Cet investissement ne serait pas à perte: durant la première phase de l’opération, entre le 27 mai et le 15 septembre 2020.