Paperjam a demandé à 10 personnalités issues des milieux de l’entreprise, de l’économie et de la politique de citer, en toute indépendance d’esprit, l’entreprise idéale, selon eux, à attirer au Luxembourg.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Paperjam a demandé à 10 personnalités issues des milieux de l’entreprise, de l’économie et de la politique de citer, en toute indépendance d’esprit, l’entreprise idéale, selon eux, à attirer au Luxembourg.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Le succès appelle le succès… Le tissu économique luxembourgeois repose pour une bonne partie sur le développement d’écosystèmes vertueux qui, une fois lancés, attirent entreprises et talents. Paperjam a demandé à 10 personnalités issues des milieux de l’entreprise, de l’économie et de la politique de citer, en toute indépendance d’esprit, l’entreprise idéale, selon eux, à attirer au Luxembourg, susceptible d’initier de nouveaux écosystèmes ou de renforcer ceux existants.

Gwladys Costant

Partner chez GoToFreedom, founding member et co-chair de la FR2S (Federation for Recruitment, Search & Selection).

Gwladis Constant a choisi la société Workhelix.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Gwladis Constant a choisi la société Workhelix.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

«Workhelix est une société américaine qui analyse en quoi l’intelligence artificielle transforme les jobs et surtout comment faire évoluer au sein des entreprises les compétences existantes en compétences utilisables demain. Attirer cette société permettrait une détente sur le front de la guerre des talents en aidant les entreprises à créer les jobs “qualitatifs” qui attirent les gens. Cela permettrait aussi d’amorcer un cluster AI au Luxembourg», explique 

Michèle Detaille

Présidente de la Fedil et administratrice déléguée de No-Nail Boxes. 

Michele Detaille a choisi la société Riber. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Michele Detaille a choisi la société Riber. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

déclare: «Riber est le leader mondial des équipements d’épitaxie par jets moléculaires (molecular-beam epitaxy, MBE) pour l’industrie des semi-conducteurs, utilisés dans le secteur spatial notamment, et dont le département R & D collabore avec l’Université. Une entreprise qui s’inscrit dans la politique d’autonomie stratégique prônée par l’UE. Riber, c’est 120 collaborateurs qualifiés, 40% de croissance et un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros prévu en 2023.»

Nicolas Mackel

CEO de Luxembourg for Finance (LFF).

Nicolas Mackel a choisi le Financial Times. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Nicolas Mackel a choisi le Financial Times. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Le choix de ? «Le Financial Times». Pour lui, «avoir un correspondant local d’un média international aiderait grandement à améliorer l’insertion du Luxembourg dans la couverture des grands sujets financiers, ainsi que dans la compréhension du rôle que joue le Grand-Duché dans l’architecture financière européenne. Par ailleurs, un tel correspondant contribuerait aussi à faire connaître le pays sur ses aspects non financiers.»

Luc Frieden

Spëtzekandidat du CSV. 

Luc Frieden a choisi la société Nuro. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Luc Frieden a choisi la société Nuro. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

«Nuro est une société californienne de voitures autonomes de livraison. Elle combine l’intelligence artificielle à travers la conduite autonome et la transition écologique grâce à ses voitures électriques, et répond aux nouveaux modes de vie. Je souhaite une telle société au Luxembourg pour accélérer la transition écologique, soutenir le développement industriel ainsi que la recherche dans l’IA, qui va révolutionner nos sociétés», détaille .

Paul Konsbruck

Chief executive officer de LuxConnect. 

Paul Konsbruck a choisi l’entreprise Google Cloud. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Paul Konsbruck a choisi l’entreprise Google Cloud. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

«En termes de connectivité, de qualité des infrastructures et de localisation géostratégique, le Luxembourg n’est positionné comme aucun autre pays en Europe pour attirer des entreprises du secteur technologique», considère . «Une présence physique de la filiale Google Cloud aurait un effet accélérateur énorme pour développer l’écosystème et pour mener à d’autres opportunités liées au traitement de données à grande échelle.»

Isabelle Faber

Directrice ressources humaines, relations publiques & RSE chez Post Luxembourg. 

Isabelle Faber a choisi la société Relieve Furniture. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Isabelle Faber a choisi la société Relieve Furniture. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

déclare: «Je pense à Relieve Furniture, une entreprise belge qui récupère mobiliers et fournitures de bureau, en assure le reconditionnement, pour enfin les proposer à des entrepreneurs qui s’installent. Au-delà de l’enseigne, c’est la finalité sociale et environnementale qui est importante. Ici, la réduction des déchets, le recours à une main-d’œuvre locale en difficulté et le caractère circulaire de l’activité.»

Tonika Hirdman

CEO de la Fondation de Luxembourg.

Tonika Hirdman a choisi l’entreprise Neko Health. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Tonika Hirdman a choisi l’entreprise Neko Health. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Pour , «il y a une très belle opportunité dans les medtech: Neko Health, une société cofondée en 2018 par Daniel Ek, le fondateur de Spotify, et qui cherche à s’établir à l’étranger. Neko Health, c’est un système de scan du corps humain qui, en un quart d’heure, récolte 50 millions de données, les traite via l’IA et les transmet au médecin, qui pourra faire de la prévention. Le tout pour 200 euros. Une solution économique au service des patients.»

Jean-Paul Olinger

Directeur de l’Union des entreprises luxembourgeoises. 

Jean-Paul Olinger a choisi l’entreprise Google et ses activités de data center. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Jean-Paul Olinger a choisi l’entreprise Google et ses activités de data center. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

«L’entreprise dont je souhaiterais la venue est Google, et plus particulièrement les activités de data center», déclare . «Cela permettrait de développer l’écosystème existant et d’attirer de nouveaux talents. Mais faire venir de nouvelles entreprises ne doit pas faire oublier l’importance de bien soigner les relations avec les entreprises internationales déjà implantées et de leur donner le cadre propice à leur développement.»

Nathalie Oberweis

Députée déi Lénk.

Nathalie Oberweis a choisi le fonds de dotation la terre en commun.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Nathalie Oberweis a choisi le fonds de dotation la terre en commun.  (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

«La terre en commun est un fonds de dotation qui s’engage pour la protection et le développement des territoires ruraux et périurbains en tant que zones vivantes et habitées», explique . «L’idée est de favoriser la protection de la biodiversité, de promouvoir l’agriculture paysanne et les projets solidaires et d’utilité sociale. Face au modèle individualiste et libéral, un tel projet permettrait un meilleur accès à la terre pour les jeunes entrepreneurs.»

Carlo Thelen

Directeur général de la Chambre de commerce. 

Carlo Thelen a choisi la société Tesla. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

Carlo Thelen a choisi la société Tesla. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne)

«En regardant le top 5 des entreprises innovantes, une seule manque au Luxembourg: Tesla», considère . Attirer au Grand-Duché ses centres d’innovation, de lancement de prototypes et de R & D pourrait idéalement compléter nos écosystèmes automobiles, start-up et sustainability. Tesla pourrait très bien s’intégrer dans l’Automotive Campus sur le site de Bissen et dans la Green Valley que promeut le ministère de l’Économie.»

Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de  parue le 24 mai 2023. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.  

Votre entreprise est membre du Paperjam + Delano Business Club? Vous pouvez demander un abonnement à votre nom. Dites-le-nous via