Un train sur deux devrait rouler en Belgique.  (Photo: Frédéric Antzorn/archives Maison Moderne)

Un train sur deux devrait rouler en Belgique.  (Photo: Frédéric Antzorn/archives Maison Moderne)

Les négociations pour l’accord interprofessionnel 2021-2022 étant dans l’impasse en Belgique, deux syndicats ont appelé à une grève nationale ce lundi 29 mars. Mais un train sur deux devrait rouler. 

En Belgique, tous les deux ans, les partenaires sociaux se retrouvent pour négocier un accord interprofessionnel. Cette fois-ci, c’est un accord («concernant 4 millions de personnes», selon les syndicats) qui serait valable pour 2021 et 2022 que l’on tente de négocier.  Mais cela coince. «Les employeurs refusent toute possibilité d’augmenter les salaires au-dessus de 0,4%, ce qui empêche un dialogue constructif», explique-t-on du côté des syndicats. Les patrons se retranchant forcément derrière la crise du Covid-19 pour expliquer leur position. 

Du côté syndical, on estime que la crise n’a pas touché tous les secteurs de la même manière. Selon eux, certains secteurs s’en sont mieux sortis et pourraient trouver des moyens pour augmenter les salaires, au-delà des 0,4%. 

L’impossibilité de trouver jusqu’à présent un accord a poussé les deux principales organisations syndicales, la FGTB et CSC, à organiser une journée de grève générale ce lundi 29 mars. 

Si les actions vont vraisemblablement paralyser une bonne partie du pays tout la journée, un train sur deux devrait quand même rouler, selon ce qu’a expliqué la SNCB. Afin de limiter au maximum l’impact sur les voyageurs. Les horaires en vigueur ce lundi sont consultables sur l’application de la Société nationale des chemins de fer belges.