, managing director d’Omnitrust, raconte le télétravail dans sa fiduciaire d’une vingtaine de salariés…
… Avant
«Le télétravail n’était pas pratiqué, et ce n’était à proprement parler pas un sujet. La majorité des employés étant frontaliers, les règles fiscales limitent les possibilités, et vu la taille de notre société, les interactions face à face étaient un élément-clé de l’esprit d’équipe. Parallèlement, les postes de travail étaient pourvus de stations fixes et non d’ordinateurs portables.»
… Pendant
«L’adaptation a été très rapide, et nous avions anticipé le confinement en commandant quelques PC pour les employés. En une semaine, la majorité des employés actifs étaient opérationnels depuis chez eux. Si l’expérience fut positive au départ, certains collaborateurs ont rapidement dû faire face à certaines difficultés, que ce soit dans la gestion des enfants, dans la capacité à se motiver ou encore dans la perte du lien avec les collègues, malgré les initiatives d’apéros ou de cours de yoga virtuels.»
… Et après la crise
«Il n’est pas question de supprimer la possibilité de faire du télétravail, mais certaines limites vont être mises en place pour assurer la cohésion d’équipe, mais aussi l’accueil et l’encadrement des nouveaux membres, très compliqués à distance. Les employés y auront droit une journée par semaine, pour respecter le seuil des 25% pour la sécurité sociale. Pour ne pas défavoriser les non-résidents, nous appliquerons la même règle pour les résidents.»