«Faire entendre la voix des ‘bus’ reste un combat de tous les jours et seul un travail au coude à coude entre pays permettra au secteur de trouver la place qu’il mérite», a dit le vice-président de la Fédération luxembourgeoise des exploitants d’autobus et d’autocars (FLEAA), , dans un communiqué consécutif à cette rencontre, les 12 et 13 août au Luxembourg.
«Pour l’instant, le constat est amer. Les négociations menées dans le cadre du paquet mobilité à Bruxelles ont montré que le bus reste un secteur négligé, noyé au milieu de négociations difficiles qui ne concernent principalement que le transport de marchandises.»
Les présidents, vice-présidents, directeurs et conseillers des fédérations de bus de l’Allemagne (BDO), de l’Autriche (WKO/Fachverband Bus), de la Suisse (ASTAG/Car Tourisme Suisse) et du Luxembourg (FLEAA) ont rappelé les obstacles auxquels ils sont confrontés: charges administratives disproportionnées, accès réglementé et difficile de certaines grandes villes, et éventualité d’une Eurovignette pour un bus qui taxerait à tort une alternative de transport en commun, largement moins polluante qu’un avion ou 30 voitures...
«Le bus est en effet un des moyens de transport de personnes les plus écologiques et doit être considéré comme tel. Il doit avoir toute sa place. Le bus de tourisme accueille des voyageurs avec leurs attentes; il propose un service sur mesure», indique le communiqué.
M.Sales a souligné l’absolue nécessité de construire des gares routières et des terminaux plus attractifs et accueillants, dans toute l’Europe. «Le bus fait partie de la mobilité du futur et il est grand temps de le prendre en considération!»