Le Luxembourgeois ne tarde pas souvent à quitter le domicile de ses parents. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourgeois ne tarde pas souvent à quitter le domicile de ses parents. (Photo: Shutterstock)

Selon Eurostat, le Luxembourgeois semble pressé de quitter le cocon familial. En moyenne, il prend son indépendance à 20,1 ans. Seuls les Suédois se montrent plus précoces encore.

Le Luxembourgeois, selon les statistiques d’Eurostat, n’a pas le profil de cet éternel «adulescent» vivant en mode «Tanguy» chez ses parents jusqu’à ce que mort s’ensuive. Au contraire, avec une moyenne d’âge de 20,1 ans, il fait partie des plus précoces à quitter le cocon familial. Les garçons à 20 ans, les filles à 20,3 ans. Seuls les Suédois font mieux: c’est en moyenne à 17,8 ans qu’ils quittent leurs parents.

Inversement, au Monténégro, c’est à plus de 33 ans qu’on les quitte. Tandis que la moyenne européenne est de 26,1 ans.

Les chiffres livrent aussi des informations sur la tranche d’âge des 25-34 ans qui vivent encore sous le toit parental. En moyenne toujours, c’est le cas de 22,3% des Luxembourgeois, les jeunes hommes s’incrustant bien plus (27,9%) que les jeunes femmes (16,9%).

C’est dans les pays nordiques que les jeunes sont les moins nombreux, dans cette tranche d’âge, à rester chez leurs parents. À l’inverse des papas et mamans croates, qui sont encore 60% à devoir composer avec leur(s) grand(s) enfant(s) chez eux.