Nancy Thomas, directrice d’IMS, espère tirer des enseignements sur les métiers de demain grâce aux jeunes.  (Photo: Sébastien Goossens – SG9/Archives)

Nancy Thomas, directrice d’IMS, espère tirer des enseignements sur les métiers de demain grâce aux jeunes.  (Photo: Sébastien Goossens – SG9/Archives)

Dans le cadre du DayCare organisé le 23 octobre prochain, IMS et les ministères du Travail et de l’Éducation se sont associés autour d’une initiative originale pour les étudiants. En binôme avec un salarié luxembourgeois, les élèves découvriront les métiers du futur.

Dans le cadre du DayCare, organisé par Care tous les ans en octobre, une nouvelle initiative vient de voir le jour. IMS, en collaboration avec les ministères du Travail et de l’Éducation, invite 400 jeunes à se familiariser avec le monde du travail en découvrant les métiers de demain. Rencontre avec Nancy Thomas, directrice d’IMS.

Quel est l’objectif de ce nouveau projet?

. – «Le principe, c’est que les jeunes qui participent au DayCare puissent passer une journée en entreprise pour découvrir le milieu professionnel et les métiers de demain. On souhaite travailler sur la ‘digital vision’. Les élèves devront déterminer l’impact du digital sur les nouveaux métiers, à moyen et long terme. 

Comment cela va-t-il se passer concrètement? 

«400 jeunes pourront découvrir le monde de l’entreprise lors d’une journée. Mais nous en sélectionnerons une trentaine, ou plus, en fonction du nombre d’entreprises participantes. Ceux-ci pourront alors former un binôme avec un salarié qui travaille dans un métier du futur. Après une matinée de découverte, ils devront tous les deux plancher sur la fonction du digital et déterminer son impact sur ce métier. Ils pourront alors compléter un template que nous avons réalisé afin d’optimiser les résultats. Cette vision croisée entre le salarié et le jeune donnera une ‘digital vision’.

Une fois cette ‘digital vision’ élaborée, comment allez-vous utiliser ces données?

«Les résultats seront utilisés pour communiquer sur les métiers du futur. On va constituer un jury qui identifiera les meilleures ‘digital visions’, ce qui nous permettra de diffuser plus largement l’information aux écoles ou aux entreprises. C’est une première édition donc nous sommes en phase de test. Nous recherchons d’ailleurs toujours des entreprises et des salariés qui seraient prêts à jouer le jeu.»