se rendra au Moyen-Orient mercredi et jeudi pour effectuer une visite de travail. Le ministre des Affaires étrangères et européennes sera d’abord reçu à Ramallah par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, le mercredi 11 septembre.
Il aura aussi une entrevue avec le ministre palestinien des Affaires étrangères et des expatriés, Riyad al-Maliki. Les échanges de vues «permettront de faire le point sur la situation politique et le processus de réconciliation interpalestinienne», explique le communiqué du gouvernement.
Des entrevues en Jordanie au sujet de la Syrie
Lors de son déplacement à Ramallah, le chef de la diplomatie luxembourgeoise visitera également un centre de formation de l’ONG «Palestinian Medical Relief Society», qui est appuyée par la Coopération luxembourgeoise.
Le 12 septembre, le ministre Asselborn sera à Amman pour rencontrer son homologue jordanien, le ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi. Il aura également une entrevue avec le ministre du Plan et de la Coopération internationale, Mohamad Al-Ississ.
Pas de rencontre avec les autorités israéliennes
«Les entrevues en Jordanie permettront de se pencher sur les dossiers de politique internationale, dont le conflit en Syrie. Les discussions auront également vocation à évoquer les dossiers bilatéraux, ainsi que la situation migratoire dans la région», ajoute encore le communiqué. Dans ce contexte, le ministre Asselborn visitera le camp de réfugiés d’Azraq.
En raison des élections qui se tiendront le 17 septembre prochain en Israël, le ministre ne pourra pas rencontrer les autorités israéliennes.
Cette visite de travail intervient quelques semaines après la condamnation par Jean Asselborn, fin juillet, de la démolition par l’armée israélienne de plusieurs habitations palestiniennes à Wadi al-Hummus, dans le quartier de Sour Baher, à Jérusalem-Est occupée.
Une politique de colonisation qui «doit cesser»
«Les démolitions d’infrastructures et d’habitations palestiniennes en Cisjordanie, territoire palestinien occupé, sont contraires au droit international humanitaire, et en particulier à la quatrième convention de Genève, ainsi qu’aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies», avait pointé le ministre luxembourgeois.
«Ces démolitions doivent cesser, tout comme la politique israélienne de colonisation. Elles représentent un précédent dangereux, qui porte directement atteinte à la solution à deux États et éloigne davantage la perspective d’une paix juste et durable au Proche-Orient. Une solution à deux États, négociée et basée sur les frontières de 1967, est la seule façon d’instaurer une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens.»