Le spécialiste des activités de dragage internationales Jan De Nul a accusé, en 2021, une perte nette de 20 millions d’euros, contre un bénéfice net de 25 millions d’euros un an plus tôt, et même .
Ce recul se justifie par des perturbations sur les chaînes d’approvisionnement et par des processus de construction opérationnels mis à mal par les restrictions sanitaires en 2021. Mais l’entreprise, dont le siège est à Capellen, met en avant des indications financières pour rassurer malgré cette perte.
L’entreprise de dragage met notamment en exergue un Ebit positif de 16 millions d’euros et un Ebitda, jugé robuste par la direction, de 231 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 1,7 milliard d’euros.
Elle table surtout sur un carnet de commandes à un niveau record de 4,6 milliards d’euros fin 2021, ce qui représente une hausse de 43% de celui-ci, pour retrouver sa profitabilité.
Autres indicateurs rassurants: la société Jan De Nul affiche un ratio de solvabilité ininterrompue de 67% grâce à la politique soutenue de rétention totale des bénéfices. Mais également une absence d’endettement net pour la huitième année consécutive. À noter que les fonds propres sont restés stables à 2.951 millions d’euros fin 2021. Jan De Nul Group a un niveau d’endettement net zéro depuis 2014 et a pu maintenir cette position, même avec sa forte politique d’investissement. Fin 2021, pas moins de quatre navires étaient en construction pour Jan De Nul Group: deux navires offshore (le navire autoélévateur Voltaire et le navire-grue lourd Les Alizés), ainsi que deux dragues à jet d’eau. La position de liquidité nette fin 2021 s’élève à 198 millions d’euros.
«Jan De Nul Group continue à présenter un bilan fort, avec des actifs dépassant 2,9 milliards d’euros, produisant un excellent ratio de solvabilité à 67%. Le groupe bénéficie d’un surplus de liquidité net de 198 millions d’euros», a souligné la société à l’occasion de la présentation de ses résultats annuels.
Le secteur offshore et le dragage maritime sont restés les locomotives du groupe, avec 73% du chiffre d’affaires total, loin devant les activités de génie civil (20%).