Le siège de Jan De Nul Dredging and Maritime Management SA se situe à Capellen, au Luxembourg. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

Le siège de Jan De Nul Dredging and Maritime Management SA se situe à Capellen, au Luxembourg. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne/Archives)

Jan De Nul enregistre une année record avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros et un carnet de commandes à 6,45 milliards d’euros. Après la perte de 2021, le groupe renoue également avec les bénéfices.

2022 aura été  pour Jan De Nul. Le groupe spécialisé dans les activités de dragage, de génie maritime et de construction d’infrastructures offshore, basé en Belgique et au Luxembourg, a terminé l’année avec un chiffre d’affaires record de 2,5 milliards d’euros. Il s’élevait à 1,7 milliard d’euros la précédente.

Surtout, après une perte de 20 millions d’euros, il renoue avec les bénéfices. Ceux-ci grimpent à 108 millions d’euros net en 2022, contre 25 millions en 2020 et 61 millions en 2019.

Son Ebitda atteint 440 millions d’euros, soit 18% du chiffre d’affaires. Il était de 231 millions d’euros un an plus tôt.

L’entreprise se félicite d’un ratio de solvabilité «continuellement élevé», de 63%. Qu’elle explique par «une politique de rétention de l’intégralité des profits». La dette reste nulle, pour la «neuvième année consécutive».

Son carnet de commandes bat les records de 2021, à 6,45 milliards d’euros. Il monte même à 8,10 milliards d’euros pour les premiers mois de 2023.

Asie et Moyen-Orient, marchés principaux

Ses fonds propres passent de 2,95 à 3,08 milliards d’euros. Sa trésorerie nette arrive à 133 millions d’euros. Tandis que sa flotte s’est agrandie de quatre navires.

Un cap maintenu, malgré les tempêtes dont le groupe fait état. «Le Covid-19 est resté largement présent en Asie au premier trimestre. Grâce à notre connaissance du métier, nous sommes parvenus à redresser nos activités (offshore) dans cette région. Il en a résulté une livraison de qualité et dans les délais, et de bons résultats financiers.» S’ajoute la guerre en Ukraine. «Cela a suscité de grandes tensions à l’échelle mondiale, avec un impact économique immédiat et dévastateur. La flambée des prix de l’énergie et l’inflation galopante à deux chiffres ont influencé et influencent toujours le niveau de prix de nos projets et offres en cours.»

Les secteurs offshore et du dragage maritime restent son cœur d’activité, représentant 81% du chiffre d’affaires. D’un point de vue géographique, 46% de celui-ci a été réalisé en Asie et au Moyen-Orient, 33% en Europe, 18% en Amérique et 3% en Afrique.