Les députés ont voté, ce jeudi 23 mars 2023, la fin de l’isolement et de l’obligation du port du masque dans le cadre d’une nouvelle loi Covid. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Les députés ont voté, ce jeudi 23 mars 2023, la fin de l’isolement et de l’obligation du port du masque dans le cadre d’une nouvelle loi Covid. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Les députés ont voté, ce jeudi 23 mars, la fin de l’isolement en cas d’infection au Covid et celle de l’obligation du port du masque, là où celle-ci subsistait. Trois ans après le déclenchement de l’état de crise, les dernières restrictions liées à la pandémie sont ainsi abolies.

Près de trois ans jour pour jour après le au Luxembourg, les dernières restrictions liées au Covid-19 vont prendre fin. Ce jeudi 23 mars, les députés voteront la dans le cadre d’une nouvelle loi Covid, qui

La conséquence d’une situation sanitaire stable, d’un variant peu pathogène, d’une immunité acquise au sein de la population grâce aux infections et à la vaccination ainsi que d’un faible impact sur les hôpitaux dû à la rareté des formes graves d’infection.

En cas de test positif au Covid-19, l’obligation de se mettre à l’isolement est ainsi abolie. La suppression de la mesure a déjà eu lieu dans d’autres pays, sans conséquence sur l’évolution de l’épidémie. En cas d’infection, seules les recommandations subsistent: test de dépistage, gestes d’hygiène, contacts avec des personnes fragiles à éviter.

Le port du masque reste possible

Le port du masque restait quant à lui obligatoire dans certains endroits, comme les hôpitaux ou les maisons de retraite. Il ne le sera plus. Ce qui correspond à un «retour à une situation normale», explique le député (LSAP), rapporteur de la loi Covid. «Dans les départements plus sensibles, les protections restent de mise, mais cela était déjà le cas avant dans les règlements internes des hôpitaux. Le bon sens dicte le port du masque là où il protège les patients vulnérables et le personnel lui-même», ajoute-t-il.

Des mesures non contraignantes restent en vigueur. C’est d’ailleurs le cas pour le port du masque, qui reste autorisé même dans les lieux où la loi pénale réprimerait sinon la dissimulation du visage. C’est aussi le cas de la règlementation européenne sur le certificat Covid, qui reste d’application. «Il faudra voir ces prochains mois comment celle-ci évolue», précise le député.

Le cadre légal subsistera

La loi, qui entrera probablement en vigueur en milieu de semaine prochaine, restera d’application jusqu’au 31 décembre 2023. «Cela ne signifie pas que, en cas d’évolution de la règlementation européenne ou de la situation sanitaire, nous n’interviendrons pas», précise Mars Di Bartolomeo. «Mais si la situation reste stable ou s’améliore, la loi restera d’application jusqu’à la fin de l’année.»

Le cadre légal ne sera d’ailleurs probablement pas supprimé. Avec son corpus de définitions, «il permet de réagir rapidement en cas de changement fondamental de la situation», explique Mars Di Bartolomeo. Il pourrait même ensuite évoluer afin de s’adapter à d’autres crises sanitaires potentielles.

De fait, après trois ans de pandémie et une trentaine de lois Covid, le temps du bilan approche. Désormais, «avec la distance, il faut faire une analyse critique et constructive de cette gestion de crise et en ressortir la valeur ajoutée», plaide ainsi Mars Di Bartolomeo, qui estime qu’il y a un «consensus politique» pour faire un tel «bilan final».

Pour autant, tout cela ne signifie pas que la pandémie est derrière nous: «La loi n’abolit pas le virus, il reste présent», prévient le député.