Rakning C-19, qui a été lancée début avril, a été saluée comme un moyen de «faciliter le traçage des transmissions» à l’époque, .
Rapidement adoptée par 38% de la population, l’application n’a pourtant pas été très utile.
«La technologie est plus ou moins… je ne dirais pas inutile», explique Gestur Pálmason, inspecteur des services de police islandais qui supervise les efforts de recherche des contacts. «Mais c’est l’intégration des deux qui donne des résultats. Je dirais que [Rakning] s’est révélée utile dans quelques cas, mais cela n’a pas changé la donne pour nous.»
Pendant que les enquêteurs reprennent leur travail «manuel» pour retracer le parcours de chaque personne contaminée, le pays réfléchit à un modèle de collaboration entre institutions et citoyens, plutôt que de déployer une politique coercitive à grands coups d’amendes.