Sur une déclinaison du Samsung Galaxy Z Flip3 5G, Qualcomm, Vodafone et Thales ont présenté une carte Sim intégrée au processeur. (Photo: Samsung)

Sur une déclinaison du Samsung Galaxy Z Flip3 5G, Qualcomm, Vodafone et Thales ont présenté une carte Sim intégrée au processeur. (Photo: Samsung)

Après la carte SIM et sa version numérique, l’eSIM, Qualcomm, Vodafone et Thales ont démontré cette semaine l’intérêt d’une nouvelle version: une sorte de carte SIM intégrée dans le smartphone, entre autres.

Qualcomm, Vodafone et Thales ont présenté cette semaine une nouvelle version du Samsung Galaxy Z Flip3 5G, doté du SoC Snapdragon 888 qui intègre un Qualcomm Secure Processing Unit doté du système d’exploitation Thales iSIM.

Du barbare? Pendant longtemps, quand un utilisateur allait s’acheter un smartphone, son fournisseur de connectivité insérait une carte Sim. Avec l’émergence des opérateurs virtuels de téléphonie est née l’eSim.

Désormais, la puce est directement insérée dans le processeur et permet de gagner de la place ainsi que de doper son efficacité, .

La technologie «permettra également de gérer des comptes multiples (au lieu du principe une SIM/un compte) et, plus largement, d’utiliser des cartes SIM dans des appareils dans lesquels il peut être compliqué d’installer une SIM classique voire une eSIM. Par exemple, des capteurs IoT, difficiles d’accès», .

Cela ouvre aussi de nouvelles possibilités de connectivité pour les casques de réalité virtuelle et augmentée, les robots, les capteurs et toutes sortes de matériel de l’internet des objets (IoT).

«Les premiers smartphones dotés de l’iSIM devraient rapidement arriver sur le marché puisque, sur son site, Thales table sur 76 millions d’appareils vendus en 2022, tous types confondus», .