Le parti populaire européen (PPE) l’annonce fièrement dans un communiqué: «Après une première élection, ce lundi, au sein du groupe PPE, où elle a affronté deux autres candidats du groupe PPE, vient d’être élue par les députés européens siégeant en séance plénière du Parlement européen lors de sa session de Strasbourg.»

Elle ainsi prend la succession de (CSV) qui occupait le poste de questeur depuis le 19 janvier 2022 et qui a renoncé à son mandat européen pour prendre un siège de député à la Chambre suite aux élections législatives. Avant lui, Astrid Lulling (CSV), qui avait été questeur de 2004 à 2014, était la dernière Luxembourgeoise à avoir occupé ce poste-clé au sein du Parlement européen.

Membre du CSV au Luxembourg et députée européenne depuis 2019, Isabel Wiseler-Lima est coordinatrice pour le PPE de la sous-commission des droits de l’Homme et membre effective de la commission des affaires étrangères. Elle est aussi membre suppléante de la commission Libe (commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures), ce qui l’amène à intervenir «sur des sujets comme les droits fondamentaux, l’État de droit ou la liberté de la presse», indique le communiqué.

En tant que questeur au Parlement européen, Isabel Wiseler-Lima fait désormais partie du Bureau de l’institution, son organe de direction où siègent la présidente, les 14 vice-présidents et les cinq questeurs. Il a en charge le budget et l’organisation du Parlement. Le collège des questeurs s’occupe plus particulièrement de tout ce qui concerne directement les députés. Dans , Christophe Hansen expliquait que «le rôle du questeur est très large. C’est un peu le délégué de classe des autres députés. Avec mes quatre collègues, nous représentons l’intérêt des députés, lors d’éventuels conflits entre l’administration et les députés. Ceux-ci peuvent être, par exemple, de nature financière. Mais cela peut aussi concerner des plaintes anti-harcèlement, un sujet très sensible.»

Après son élection, Isabel Wiseler-Lima a déclaré: «Je remercie tous ceux qui m’ont accordé leur confiance pour l’exercice de cette fonction! J’exercerai mon mandat de questeur avec la pleine conscience qu’il est plus important que jamais de garantir l’intégrité de la profession du député européen. L’environnement de travail du député européen doit contribuer à protéger sa réputation, à permettre la transparence nécessaire tout en garantissant que le mandat du député européen – un élu – reste un mandat libre.»