Les nouvelles négociations entre la Russie et l’Ukraine se dérouleront à partir de ce mardi en Turquie, au 34e jour de la guerre. , son ministre des Affaires étrangères ajoute qu’il attend de ces discussions au minimum une avancée sur les questions humanitaires et au mieux un accord de cessez-le-feu. L’Ukraine rappelle ne vouloir faire aucune concession au niveau territorial ou sur sa souveraineté.
Ces tractations se tiennent au lendemain de la reprise d’Irpin, dans la banlieue de Kiev, par les forces ukrainiennes. «Mais il est trop tôt pour parler de sécurité dans cette zone. Les combats continuent», relativise Volodymyr Zelensky . Les troupes russes contrôlent toujours le nord de la capitale.
Quant à la situation de la ville portuaire assiégée de Marioupol, elle ne s’améliore pas. Le président ukrainien fait état de 143 enfants décédés. «Les troupes russes n’ont permis l’organisation d’aucun couloir humanitaire aujourd’hui», dénonce-t-il. Une conseillère de la présidence citée par plusieurs médias parle de 5.000 à 10.000 morts.
Le conflit a déjà tué au moins 1.151 civils ukrainiens, selon le dernier bilan du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme. Et près de 3,9 millions de personnes ont fui le pays, selon l’Onu.
Volodymyr Zelensky appelle à l’embargo sur le pétrole russe et demande, de nouveau, de lui fournir des armes supplémentaires.
Un appel à ne pas rejoindre la guerre
Alors qu’environ 1.000 combattants du groupe russe paramilitaire privé Wagner se sont déployés à l’est du pays, selon l’Angleterre. Kiev affirme aussi avoir des preuves de l’utilisation par les Russes d’armes interdites par les conventions internationales. Dans une interview sur la chaîne américaine PBS, le porte-parole du Kremlin a toutefois écarté l’idée d’une utilisation de l’arme nucléaire.
La Russie prépare un décret pour limiter l’accès à son pays aux ressortissants de pays «inamicaux», sans révéler de liste pour l’instant. Son journal indépendant russe, Novaïa Gazeta, suspend sa publication.
«Ce qui se passe en Ukraine est la répétition de ce qu’on a pu voir en Syrie», analyse Amnesty International. Le président américain Joe Biden, qui avait qualifié Vladimir Poutine de «boucher», déclare qu’il ne retire pas ses propos et souhaite son départ du pouvoir.
, dont (déi Gréng) pour le Luxembourg. lls ont appelé leurs ressortissants à ne pas rejoindre l’armée ukrainienne.