Les différentes formes de l’ISR
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’investissement socialement responsable n’est pas nouveau et il a pris plusieurs formes au cours de son évolution. De ses débuts comme un ISR d’exclusion à un investissement plus inclusif, il a connu et connaît encore, notamment sous l’impulsion réglementaire, de nombreux développements.
L’ISR d’exclusion
Le principe de l’investissement socialement responsable d’exclusion est d’établir une liste noire d’entreprises et de secteurs d’activité non conformes à certaines valeurs.
C’est historiquement la première forme d’ISR.
De nos jours, ces fonds d’exclusion fonctionnent toujours sur ce même principe et vous permettent d’éviter des secteurs considérés nuisibles par conviction sociale, éthique ou environnementale (comme le secteur des énergies fossiles par exemple).
L’intégration proactive des facteurs ESG dans les décisions d’investissements
Depuis les années 2000, les entreprises, les banques et les États sont évaluées sur d’autres critères que leurs pures performances financières. Des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) constituent un nouvel indice entrant en compte dans l’analyse de leur attractivité.
L’approche inclusive cherche donc, en plus d’isoler les moins bien notés, à privilégier les plus vertueux.
Ce travail d’analyse s’appuie sur des agences de notation extra-financières privées, qui fournissent un travail d’analyse sur ces critères ESG. Même si leurs critères d’évaluation ne sont pas standardisés, elles s’appuient généralement sur les mêmes conventions internationales, telles que les recommandations de l’ONU, de l’OCDE et de l’Union Européenne.
Au Luxembourg, un label renforce encore la probité des fonds d’investissements socialement responsables, sur une base ESG : le label LuxFlag.
Le produit d’assurance , de Foyer, a reçu ce label, qui atteste de la pertinence des actions et des obligations sélectionnées.
L’engagement actionnarial
Une dernière forme complémentaire d’ISG est celle de l’engagement actionnarial, qui propose d’utiliser votre pouvoir d’investisseur pour peser sur les décisions des entreprises.
À travers le droit de vote des actionnaires lors d’assemblées générales, il est alors possible d’influer sur le retrait d’activités ou de prises de position néfastes de la société ciblée, en fonction de vos convictions.
Qui décide qu’un investissement est socialement responsable ?
Quelle que soit sa forme, l’ISR peut être soumis à différents organismes de contrôle ainsi qu’à des obligations de suivi de l’impact des investissements.
En Europe, le règlement européen relatif à la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (appelé Règlement SFDR), impose aux organismes financiers des règles en ce qui concerne l'intégration des risques de durabilité et la prise en compte des impacts négatifs sur la durabilité.
On parle d’une classification Article 8 pour désigner les fonds qui ont répondu aux exigences de l’UE.
C’est le cas des deux fonds du plan , pour lesquels la durabilité fait partie intégrante de la stratégie et des processus d'investissement.
Pour sélectionner les actifs d’entreprises, de banques et d’États socialement responsables, les experts CapitalatWork Foyer Group utilisent une qui intègre des principes d’exclusion et d’inclusion.
Les filtres positifs et négatifs de sélection des entreprises sont les suivants :
1. Les entreprises qui ne sont pas conformes aux 10 principes du Pacte mondial des Nations Unies sont exclus.
2. Les sociétés appartenant à des secteurs considérés comme néfastes (industrie pétrolière ou du tabac par exemple) sont aussi mises de côté.
3. Les sociétés ayant des controverses sévères du fait de leurs impacts négatifs sur la société, l’environnement ou la gouvernance ne font pas non plus partie des ISR invest4change.
4. Les acteurs sélectionnés sont ceux qui détiennent les meilleurs résultats extra-financiers.
Ensuite, le travail classique d’analyse financière prend le relai, les investissements socialement responsables sont donc soumis aux mêmes critères d’analyse financière que les investissements classiques. Des experts financiers évaluent le facteur rentabilité/risque et sélectionnent des entreprises saines à fort potentiel de croissance.