De nombreuses plateformes de trading proposent de débuter dans les placements boursiers depuis une application mobile. (Photo: Shutterstock)

De nombreuses plateformes de trading proposent de débuter dans les placements boursiers depuis une application mobile. (Photo: Shutterstock)

Immobilier, fonds de placement, metaverse, assurance-vie, œuvres d’art… Comment faire fructifier son patrimoine en 2022? Paperjam passe en revue différentes solutions. Aujourd’hui, découvrons comment investir dans les actions.

Les taux directeurs des banques ont beau remonter de 25 points de base en juillet (avant une seconde hausse en septembre, comme annoncé par la Banque centrale européenne), historiquement, ils n’étaient jamais restés aussi longtemps bas. Placer son argent sur un compte d’épargne rémunéré et la plupart des gens préfèrent protéger leur capital, voire faire fructifier leur patrimoine autrement. Immobilier, bourse, assurance vie, art, montres de collection ou même metaverse… l’investissement revêt différentes formes et peut s’avérer surprenant. Chaque mardi, tout l’été, Paperjam vous en donne les clés.

Investir en actions est l’une des manières de placer de l’argent sur les marchés financiers et d’obtenir de la rentabilité, en choisissant que l’on est prêt à prendre. Bien entendu, le rendement de cette classe d’actifs est proportionnel au niveau d’exposition à la volatilité des marchés. Investir en actions, c’est acheter des actions de sociétés cotées en bourse, autrement dit acquérir des parts de propriété dans des entreprises. Chaque action représente une part du capital de la société. En émettant des actions, la société vend aux investisseurs des parts de son capital pour lever des fonds afin de financer sa croissance. Si celle-ci est positive, les actionnaires se voient récompensés par une rémunération sous forme de dividende versé annuellement ou trimestriellement. Ce gain est proportionnel à la croissance, et au volume de leur investissement. Cela peut leur permettre d’obtenir une plus-value en capital donc, à terme, plus d’argent qu’investi au départ. L’action peut également être soumise aux fluctuations du marché et ne pas générer de gains à court terme. C’est en cela que cette classe d’actifs ne constitue pas une source de revenus stable ou garantie, mais bien un investissement. , elle varie en fonction de la performance de l’entreprise et de la politique de distribution des dividendes. D’où l’intérêt de bien se renseigner sur la prise d’actifs, la position concurrentielle des sociétés et le contexte géopolitique qui peut les impacter.

Quels produits, quelle rentabilité?

Un particulier peut investir dans un PEA (plan d’épargne en actions) via sa banque, une société de courtage ou un organisme d’investissement en ligne. Le PEA permet d’investir directement sur des actions sélectionnées. Ce type d’épargne donne la possibilité de capitaliser sur du moyen long terme (entre cinq et 10 ans) et reste rémunérateur, à condition de posséder une forte tolérance au risque et de bien diversifier son portefeuille. La plupart des banques proposent aujourd’hui des fonds d’actions thématiques, qui correspondent à leurs engagements, mais aussi aux enjeux économiques identifiés par chaque banque comme actuels ou à venir (lutte contre le réchauffement climatique, technologies, marchés émergents…).

En s’adressant à des OPC, organismes de placement collectifs (fonds, Sicav…), l’investisseur non professionnel est assuré d’une gestion régulée et les portefeuilles d’actifs sont diversifiés, ce qui permet d’amortir les effets d’éventuelles crises.

Les banques de détail au Luxembourg proposent également un service d’investissement à gestion autonome via leur application mobile (Self Invest chez BGL BNP Paribas, R-Gestion chez Raiffeisen…). Enfin, pour ceux qui ont déjà une connaissance du marché boursier, il existe de nombreuses plateformes de trading de type eToro, ou Trade Republic qui offrent une gestion autonome et en direct des actifs engagés, via mobile.

Il faut néanmoins noter que dans le contexte en Europe, et les conséquences de la guerre en Ukraine, les actions ne sont pas forcément bon marché, avec des multiples de valorisation qui sont très élevés. Mais pour un investisseur qui veut préserver son pouvoir d’achat à moyen et long terme, elles restent encore la meilleure voie, selon les observateurs.