Une interprétation moderne de la croissance. (Photo: Fidelity International)

Une interprétation moderne de la croissance. (Photo: Fidelity International)

Un fonds de valeurs de croissance à biais défensif: Fabio Riccelli, gérant du fonds Fidelity Funds European Dynamic Growth Fund, recherche avant tout les valeurs de croissance de qualité. Stock picker assumé, il ne cherche ni à reproduire un indice de référence, ni à s’exposer à des secteurs ou des pays spécifiques.

Il privilégie plutôt des critères de qualité. Fabio Riccelli gère le fonds Fidelity Funds European Dynamic Growth Fund depuis 11 ans, et au cours de cette période, il a toujours recherché pour le portefeuille des actions qui s’appuient sur des fondamentaux de qualité. En bon stock picker, il applique une approche bottom-up rigoureuse dans le cadre de laquelle chaque valeur est soumise à une analyse fondamentale méticuleuse lors du processus de sélection. À cette fin, le gérant applique plusieurs critères rédhibitoires: la société en question est-elle capable de dégager une croissance à deux chiffres, mesurée par le taux de rendement interne, sur un cycle d’investissement de cinq ans? Et est-elle susceptible d’offrir aux actionnaires un rendement annuel total moyen (croissance bénéficiaire + dividendes) d’au moins 10% sur un horizon d’investissement de 3 à 5 ans?

Si le gérant est sûr que la société remplit ces deux critères, et à cette seule condition, il conserve la valeur dans le portefeuille. Lorsque le potentiel d’appréciation de la valeur n’est plus suffisant, il la vend: une approche à la fois systématique et rigoureuse de la gestion des risques est une des principales caractéristiques de son style de gestion. Cette approche peut sembler logique et cohérente, mais n’en est pas moins rare pour un fonds de valeurs de croissance. L’accent est mis non seulement sur la croissance, mais aussi sur la sous-valorisation structurelle de l’action: un bilan solide, des flux de trésorerie soutenus, un réinvestissement rentable des bénéfices – tous ces atouts, selon Fabio Riccelli, confèrent aux valeurs concernées un potentiel de croissance durable à long terme.

Pour évaluer tous ces critères, il s’appuie sur la recherche fondamentale très poussée de Fidelity, qui s’appuie elle-même sur l’une des plus importantes bases de données du secteur au monde.

Approche bottom-up oblige, le fonds privilégie une sous-pondération structurelle des secteurs cycliques dans lesquels les actions sont davantage influencées par les facteurs macroéconomiques externes, plus difficiles à prédire: conjoncture économique, cours des matières premières, évolutions politiques, sentiment et revirements des marchés, ou encore actualité à court terme. Tous ces facteurs ont une influence très limitée sur la vision qu’a le gérant du portefeuille. «Je m’interroge avant tout sur les moyens de tirer parti des variables endogènes, et non des variables macro. J’attache plus d’importance aux leviers de croissance structurelle qu’aux moteurs cycliques», explique-t-il.

La sélection de valeurs, exclusivement bottom-up et décorrélée de tout indice, et les vastes capacités de recherche mises à sa disposition lui donnent une très grande souplesse dans son travail. Il peut également investir dans des opportunités attractives auxquelles les grands indices, par exemple, ne donnent pas accès.

La couverture de ces valeurs par la recherche externe est souvent limitée, mais Fidelity analyse aussi les valeurs plus petites de manière très approfondie. Ainsi, le portefeuille sous-pondère actuellement les secteurs des technologies, de l’industrie et de la santé. Les sociétés de ces secteurs sont très diversifiées, et la corrélation entre les valeurs n’est pas particulièrement prononcée. En ce qui concerne les valeurs industrielles, les sociétés moins gourmandes en capital, comme les fournisseurs de services d’information par exemple, sont plus représentées que les sociétés de biens d’équipement.

Ces exemples montrent clairement comment fonctionne la stratégie de croissance d’un fonds tel que le Fidelity Funds European Dynamic Growth Fund. Les typologies de société visées évoluent dans un environnement peu concurrentiel et peuvent conquérir de nombreux nouveaux marchés. Leurs perspectives d’activité devraient donc résister aux chocs endogènes et aux ralentissements économiques à long terme. Orientée croissance, la stratégie est aussi relativement défensive, puisqu’elle cible non pas une croissance cyclique rapide, mais une croissance bénéficiaire structurelle à long terme.

Cette stratégie n’immunise pas contre les évolutions du marché dans son ensemble, mais elle devrait protéger contre les contractions les plus marquées. Cet atout pourrait s’avérer précieux dans un avenir proche, et particulièrement lors de périodes de volatilité.

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