L’interim management est appelé à prendre une place croissante dans la construction de l’agilité des organisations. Sonia Rucquoy

L’interim management est appelé à prendre une place croissante dans la construction de l’agilité des organisations. Sonia Rucquoy

Si la notoriété de Hudson Benelux repose essentiellement sur ses activités pour ainsi dire historiques de recrutement, assessment et outplacement, l’interim management pourrait connaître un succès particulier en ces temps incertains.

Comment a évolué l’interim management au cours de ces 5 dernières années et quel est son avenir?

1.         Le contenu des missions

Nous avons constaté au cours de ces 5 dernières années une belle évolution en ce qui concerne le contenu des missions. Si auparavant les organisations prenaient un interim manager essentiellement pour assurer la continuité des activités en période de crise et faire des recommandations, aujourd’hui, elles lui confient aussi des projets d’envergure et innovants, où il peut démontrer toutes ses compétences et sa valeur ajoutée. 

2.         La durée des missions

En conséquence, les missions sont sensiblement plus longues aujourd’hui, puisqu’il s’agit, pour le manager de transition, de terminer le projet et parfois même de s’occuper ensuite de la mise en œuvre.  D’une durée moyenne de 3 mois, nous sommes passés à des missions de 9 à 12 mois, voire davantage.

3.         Le marché de l’interim management

En quelques années, la concurrence est devenue très forte dans le domaine et les niveaux de qualité des prestations sont extrêmement variables. Pour nous, Hudson Benelux, la qualité du service passe par une compréhension aiguë non seulement de la mission, mais aussi de la culture d’entreprise et de la stratégie qu’elle sert.  C’est pourquoi il est important que les consultants qui gèrent cette activité soient des professionnels ayant une expérience business pour certains comparable à celle des interim managers que nous plaçons. Nous sommes ainsi en mesure de répondre aux questions diverses et souvent complexes de nos clients, en ayant recours s’il le faut à nos autres expertises en matière de recrutement, gestion du changement, ou encore évaluation organisationnelle.         

4.         L’âge des managers de transition

Il y a une dizaine d’années, l’interim manager avait  50 ans ou davantage. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, avec une «limite d’âge» d’environ 40 ans. Car un interim manager doit pouvoir démontrer immédiatement sa valeur ajoutée et pour ce faire, il faut déjà avoir une expérience significative dans un domaine spécifique.

On a coutume de dire que l’interim manager par définition n’a ni passé ni avenir au sein de l’organisation au sein de laquelle il effectue une mission – ce qui fait d’ailleurs partie intégrante de sa valeur ajoutée, car il pourra porter un regard critique et objectif. En revanche, l’interim management en tant que tel est appelé, nous semble-t-il, à prendre une place croissante dans la construction de l’agilité des organisations de demain et dans le développement de carrière de ceux et celles qui souhaitent davantage de flexibilité et de liberté.

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