Intelsat a demandé à être placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites pour faciliter sa restructuration financière. (Photo: Shutterstock)

Intelsat a demandé à être placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites pour faciliter sa restructuration financière. (Photo: Shutterstock)

Intelsat demande à être placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. L’opérateur de satellites a présenté un plan de restructuration financière. Il passe par la vente de certaines de ses fréquences, qui pourront être réallouées à la 5G.

L’opérateur de satellites Intelsat essaie d’éviter la faillite en demandant à être placé sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. Concrètement, il bénéficierait d’un répit pour se restructurer, malgré . Elles s’élèvent à 15 milliards de dollars selon .

L’entreprise mondiale, dont le quartier général se situe au Kirchberg à Luxembourg, a donc annoncé le 14 mai entreprendre un processus de restructuration financière pour «s’assurer un succès à long terme».

L’opérateur de satellites espère récupérer 4,87 milliards de dollars en libérant certaines fréquences de la bande C, dans le cadre du déploiement de la 5G aux États-Unis. Pour cela, il devra d’abord dépenser plus d’un milliard de dollars en activités de compensation.

Continuité des activités

Les requêtes concernent Intelsat et certaines de ses filiales. Intelsat General (au service des clients commerciaux, gouvernementaux et alliés des États-Unis) n’en fait pas partie.

La société prévoit de continuer à faire progresser ses activités en lançant de nouveaux satellites, en investissant dans ses réseaux au sol, en développant de nouveaux services et en faisant progresser sa stratégie de réseau et de services de nouvelle génération. «Aucun changement au niveau des opérations ou de l’effectif n’est planifié», promet-elle dans un communiqué de presse. Elle doit aussi gérer le ralentissement économique qui affecte plusieurs de ses marchés finaux à cause de la crise du Covid-19.

L’entreprise s’attend à recevoir, «sous peu», l’approbation de ces motions du «premier jour» de la part de la Cour de faillite des États-Unis pour le district oriental de Virginie.

Sa faillite pourrait coûter cher à SES, puisque la SEC (organisme fédéral américain de réglementation et de contrôle des marchés financiers) pourrait décider de supprimer l’accord de dédommagement des acteurs. Dont près de 4 milliards de dollars pour SES.