En regardant en arrière, quelles événements ont eu un impact sur la manière dont votre entreprise gère les risques? Quelles en ont été les conséquences sur la stratégie globale?
«Chaque crises a été un trigger pour une prise de conscience sur la nécessité de gérer les risques de manière proactive. Donc le dot com bubble crach en 2001, Lehman en 2008, la crise de la dette européenne en 2012 ont permis de faire avancer un peu les choses. Les conséquences sur la stratégie? Souvent très difficile car la nature humaine est malheureusement telle que l’oubli est souvent sa meilleure protection. Cela étant, du côté de la finance, le régulateur a réagi et à renforcer les règles de fonctionnement, donc il ne s’agit plus uniquement de prise de conscience, mais de respect de la règlementation et c’est une très bonne chose.
Quels facteurs clefs identifiez-vous dans la gestion du risque? (humains, technologiques, organisationnels, techniques, externes…). Comment ces éléments interagissent pour évaluer et capitaliser sur les risques lorsqu’ils apparaissent.
«Le premier facteur clé est humain, avec une prise de conscience que la gestion des risques fait partie du business et est partie intégrante de la prise de decision. Il s’agit de la culture d’entreprise. L’approche doit être top-down, et la culture doit être promue par les instances de direction. Ensuite, il s’agit de moyens, donc du risk budget. On part de l’appétit au risque et ensuite on décline en budget et mise en place, donc des ressources humaines et technologiques.
Quelles compétences ou traits de caractère considérez-vous essentiels pour naviguer dans un environnement en constante évolution?