En mars 2020, les équipes de Moovijob étaient en train de préparer le 10e salon Moovijob Day Luxembourg. Dédié au recrutement, le rendez-vous était un incontournable pour les personnes à la recherche d’un emploi et pour les recruteurs et les entreprises du pays. La pandémie est venue bousculer le calendrier et le salon a été reporté en septembre.
En six mois, Moovijob a réussi à transformer un salon physique accueillant plus de 10.000 candidats, CV sous le bras, en un salon entièrement digital. Une prouesse rendue possible grâce à la société InTech, une filiale du groupe Post Luxembourg spécialisée dans la fourniture de services informatiques. «Nous travaillions déjà ensemble et InTech a été la seule entreprise à nous proposer son aide sur un projet de virtualisation d’événements, avec la nouvelle plateforme ‘en-virtuel’ qui venait d’être créée par ses experts. La suite s’est faite naturellement entre nos deux entités!», raconte , directeur Luxembourg de Moovijob. Cette dernière, après une étude de marché sur les nombreuses solutions virtuelles existantes, est arrivée au constat que seule InTech était en mesure de mettre en place une plateforme numérique répondant aux attentes et aux besoins de l’organisation d’un salon virtuel de recrutement.
En septembre, . Avec 30.000 candidats connectés, trois fois plus de participants que prévu, les participants rencontrent de nombreux problèmes techniques. «Malgré toute la préparation au niveau des serveurs, nous ne nous attendions pas à autant de monde, même dans les scénarios les plus importants. L’infrastructure n’a pas suivi», expliquait le directeur de Moovijob. Conséquence: «Cela fonctionne une fois sur trois», révélait Yannick Frank.
Des problèmes liés à la bande passante moyennement appréciés par les 155 sociétés qui ont déboursé au minimum 4.000 euros pour participer au salon et rencontrer des candidats. «Nous n’avons aucun regret», assure-t-il cependant. «Le salon physique aurait été un flop, plus de la moitié des entreprises n’auraient pas pris ce risque. Il y a un sentiment d’échec, forcément. Mais quand je vais regarder dans le rétroviseur, je me dirai qu’on a fait le maximum en un temps record», avait alors souligné Yannick Frank à Paperjam.
En novembre, Moovijob réitère avec le salon Unicareers. Cette fois, les problèmes techniques sont réglés. Depuis, les salons virtuels dédiés au recrutement s’enchaînent.
«Après quelques mois seulement, la solution virtuelle a été adoptée par de nombreuses organisations grâce au bouche-à-oreille. Elle permet désormais à des dizaines d’événements par mois de se tenir en France et au Luxembourg», a récemment souligné Moovijob dans un communiqué de presse. «Cette solution permet notamment à des écoles, des universités, des entreprises ou des institutions de continuer à organiser, voire de réinventer, leurs événements», explique Gregory Tordo, directeur chez InTech, dans ce même communiqué, avant d’assurer que «le carnet de commandes 2021 se remplit à vitesse grand V!».
Le partenariat entre ces deux entreprises importantes de la Place luxembourgeoise confirme que la crise sanitaire actuelle a également engendré de belles histoires. La solution «en-virtuel» développée par InTech a déjà été utilisée pour une centaine d’événements depuis septembre 2020, dont la 11e édition du grand salon Moovijob Day Luxembourg, qui s’est tenue le 19 mars dernier et qui a permis plus de 7.000 entretiens en ligne.