Si cet automne a été très pluvieux, cela n’est pas encore suffisant pour que les nappes phréatiques reviennent à un niveau normal et acceptable, indique le bulletin météorologique de l’Administration des services techniques de l’agriculture (Asta) publié dimanche 1er décembre.
Il établit la synthèse des relevés pluviométriques effectués entre le 1er septembre et le 30 novembre.
En cause des difficultés rencontrées, un déficit pluviométrique au Luxembourg qui dure depuis deux ans. Et une année 2019 qui, dans son ensemble, risque très certainement d’être l’une des plus chaudes et des plus sèches jamais enregistrées.
Un été très sec
Le cumul estival de précipitations était ainsi en 2019 inférieur d’environ 46% par rapport à la période de référence 1981-2010. Et si au printemps le cumul n’était inférieur que de 2,6% par rapport à la pluviométrie habituelle, cette période n’est pas propice à la recharge des nappes phréatiques, les précipitations étant essentiellement absorbées par la végétation.
Les réserves d’eau se régénèrent surtout en automne et en hiver. Il faudra donc un hiver très pluvieux pour espérer un retour de conditions favorables pour les nappes phréatiques. Dans le cas contraire, le réseau d’eau du pays sera sous pression l’année prochaine.