Infrachain sera notamment chargée d'apporter son expertise sur les règles de gouvernance des registres distribués dans le projet «Token», mis sur pied avec dix autres partenaires européens. (Photo: Shutterstock)

Infrachain sera notamment chargée d'apporter son expertise sur les règles de gouvernance des registres distribués dans le projet «Token», mis sur pied avec dix autres partenaires européens. (Photo: Shutterstock)

2020 commence bien pour Infrachain, l'initiative pour la gouvernance des chaînes de blocs, prise il y a deux ans par Digital Luxembourg: l'association dirigée par Fabrice Croiseaux a été retenue dans un consortium européen de 11 entités autour du projet «Token».

La modernisation des services publics (nationaux ou européens) est un enjeu majeur pour la transformation numérique. Au point que la Commission européenne a accepté d'apporter 3,78 millions d'euros, du 1er janvier au 31 décembre 2022, à un projet porté par un consortium de onze entités et baptisé

Ou Token, quand on tort un peu l'appellation pour que l'acronyme soit en phase avec le sujet...

L'idée de Token est de créer un écosystème européen expérimental pour favoriser l'adoption des registres distribués dans une série de domaines comme la distribution des financements publics, la gestion des comptes publics, la logistique urbaine ou la valorisation des données.

Dans ce projet, piloté par les Allemands de la (Atos, Orange et Telefonica), et auquel participent des structures de huit pays européens (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, Grèce, Luxembourg, Pologne), Infrachain est particulièrement chargée des questions de gouvernance (sa spécialité), de la mise sur pied de plans d'exploitation et de dissémination et de l'activation des early adopters.

De quoi donner du travailler à ses propres membres, comme iTrust Consulting, KYC3, le List, Net Service, Scorechain, le SnT de l'Université de Luxembourg, EY, InTech ou la Blockchain Academy.

«Nous sommes fiers de faire partie de ce consortium», a commenté le président du conseil d'administration d'Infrachain, Fabrice Croiseaux. «Aujourd'hui, nos efforts paient et avec ce projet, nous obtenons de la reconnaissance à un niveau international.»

, l'OCDE avait noté l'an dernier qu'Infrachain «construisait des ponts entre la blockchain et les régulateurs et positionne le Luxembourg comme un centre de compétences en Europe».

Outre le projet européen, est impliqué dans le développement de ces technologies pour le ministère de la Digitalisation et a participé en octobre au premier Infrachain Summit à Bologne, «où le l'Université et son centre de High Performance Computing» est particulièrement reconnu, a dit le directeur opérationnel d'Infrachain, Tom Kettels, pour qui les synergies demandent à être développées.

Comme demande à être développé le centre de compétences annoncé en décembre par l'asbl et par le Lëtzblock, la Lhoft, le List et le SnT.