«La politique industrielle doit être portée par le gouvernement dans son ensemble», plaide la présidente de la Fedil, Michèle Detaille. (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

«La politique industrielle doit être portée par le gouvernement dans son ensemble», plaide la présidente de la Fedil, Michèle Detaille. (Photo: Matic Zorman / Maison Moderne)

La Fedil craint «des surcoûts non négligeables aux entreprises» si les employeurs doivent continuer à payer 20% des salaires des employés mis en quarantaine.

La rentrée se prépare aussi à la Fedil: l’organisation sectorielle redoute les suites du coronavirus pour ses affiliés avec des mises en quarantaine qui pourraient freiner l’activité économique. «Si les règles d’indemnisation des travailleurs mis en quarantaine qui impliquent une participation des employeurs à raison de 20% sont maintenues en leur forme actuelle, elles causeraient des surcoûts non négligeables aux entreprises», souligne-t-elle dans un communiqué.

La Fedil entend attirer l’attention du gouvernement sur ce point délicat pour la trésorerie des entreprises, dont la plupart «peinent à retrouver les niveaux d’activité d’avant-crise».

Fage et Google dans le viseur

Un autre message adressé à l’exécutif concerne la politique industrielle du pays. La Fedil ne cache pas son inquiétude quant aux dernières déclarations politiques faites au sujet de projets majeurs tels que Fage ou Google. Pour son directeur , les conclusions du ministère de l’Environnement suivent «une philosophie que je qualifierais de réductrice (qui) vont trop loin et reposent sur des préjugés non fondés».

Pour rappel, la possible implantation d’une usine de yaourt de Fage retient l’attention des autorités, en particulier , commune où est située une partie du terrain acquis par l’industriel grec.

Plus au nord, à Bissen, le projet d’un data center de l’américain Google pose la question de son approvisionnement électrique, puisque .

«La politique industrielle doit être portée par le gouvernement dans son ensemble», plaide la présidente de la Fedil, . L’organisation redoute une instrumentalisation des règles environnementales «pour exécuter une politique industrielle plus sélective».