Charles Coulombeau aux manettes d’une nouvelle aventure à Pompidou-Metz. (Photo: Roza Sayfullaeva)

Charles Coulombeau aux manettes d’une nouvelle aventure à Pompidou-Metz. (Photo: Roza Sayfullaeva)

Invité avec d’autres chefs français pour une mission culinaire à la découverte du saké à Hiroshima, le chef Charles Coulombeau, qui ne cache pas son amour de la gastronomie nipponne lui rend une nouvelle fois hommage dans son dernier projet : deux restaurants au Centre Pompidou-Metz.

Rien ne le prédestinait à la prestigieuse carrière qu’on lui connaît. Il ne se rêvait pas chef : « J’étais plutôt bon élève, jusqu’à ce que je me casse la main en seconde. Parce que je n’ai pas pu écrire pendant trois mois, j’ai complètement décroché… Contraint de me réorienter, je suis allé au lycée hôtelier de Biarritz ; plus par curiosité que par passion… » Charles Coulombeau enchaîne les stages et les expériences, dans de grandes maisons, il intègre des brigades prestigieuses: les frères Ibarboure (Bidart), la Maison Guérard (Eugénie-les-Bains, où il rencontre celui qui deviendra son mentor : Olivier Brulard), puis la Maison Lameloise en Bourgogne. Il pose ses couteaux en Angleterre au Gravetye Manor : pour la première fois, il est chef de brigade d’un étoilé. Le covid le pousse à retrouver son pays natal : il s’établit à Nancy, à La Maison dans le Parc. En huit mois, sa brigade et lui retrouvent l’étoile que les anciens propriétaires avaient perdue.

« On travaille pour toujours faire mieux que la veille, cela nous a permis d’en arriver là. » S’il cherche toujours l’excellence, Charles Coulombeau refuse la pression et garde les pieds sur terre. En plus de son restaurant nancéien, il ouvre un food truck dans lequel il s’adonne à sa passion, la cuisine franco-nipponne. Les défis ne l’effraient pas. Il est de nouveau aux portes d’une nouvelle aventure puisque début juin, il ouvrira deux restaurants au Centre Pompidou-Metz : une brasserie franco-nipponne au déjeuner, et un restaurant gastronomique autour de l’« omakase » les soirs. « Chaque restaurant aura sa propre brigade, ce sont deux concepts bien différents. Leur seul point commun : les influences japonaises de la carte. C’est vraiment un pays qui m’inspire, j’aime leur approche du produit, de la qualité, cette rigueur. Un jour, j’aimerais y ouvrir une adresse… »

Centre Pompidou-Metz, 1 parvis des Droits de l’Homme, 57020 Metz, France

Les saveurs des Balkans à La Pazarienne

Un concept qui change à La Pazarienne! (Photo: La Pazarienne)

Un concept qui change à La Pazarienne! (Photo: La Pazarienne)

La Pazarienne met à l’honneur les douceurs des Balkans. Bien sûr, on y retrouve les baklava – ultra généreux en pistaches –, mais également bien d’autres pépites qui méritent qu’on s’y attarde, à l’instar des burek – qui sont aux Balkans ce que le roll est à la Suède – garnis ici de cerise pour les puristes. Les becs salés y trouveront aussi leur bonheur. On a adoré le concept, qui change vraiment !

151, rue de l’Alzette, Esch-sur-Alzette

La même en mieux pour Alavita Kitchen

La cuisine a été confiée aux soins du chef Jérôme Finot. (Photo: Alavita Kitchen)

La cuisine a été confiée aux soins du chef Jérôme Finot. (Photo: Alavita Kitchen)

Quelques mois à peine après avoir fermé ses portes, Alavita Kitchen a rouvert dans une toute nouvelle configuration sous l’impulsion de Camille et Anne. La cuisine a été confiée aux soins du chef Jérôme Finot qui a pensé une carte healthy et généreuse. Coup de cœur notamment pour les suggestions de la semaine – avec toujours une option végé – qui suivent le rythme des saisons.

1, rue Auguste Charles, Luxembourg (Bonnevoie)

Reprise du Mudam Café par le Chiche!

Ce concept solidaire qui vise à offrir un emploi aux migrants en réinsertion. (Photo: Chiche!)

Ce concept solidaire qui vise à offrir un emploi aux migrants en réinsertion. (Photo: Chiche!)

Avec l’ouverture de cette cinquième adresse confirmation de l’intérêt pour la gastronomie libanaise, mais, bien plus, pour ce concept solidaire qui vise à offrir un emploi aux migrants en réinsertion. Carte courte et accent mis sur le lunch afin de répondre à la demande, mais surtout une super formule brunch. Une bonne occasion de (re)venir au Mudam encore plus régulièrement.

3, Park Drei Eechelen, Luxembourg (Clausen)

L’Art déco s’invite à table à Sarreguemines

Une centaine de pièces du musée mosellan sont exposées. (Photo: L’Art déco)

Une centaine de pièces du musée mosellan sont exposées. (Photo: L’Art déco)

L’Art déco s’invite à table, visible au Musée de la faïence de Sarreguemines, invite les visiteurs à se plonger dans l’histoire du mouvement Art déco. À cette occasion, une centaine de pièces du musée mosellan sont exposées aux côtés de pièces du Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis et du Musée des arts décoratifs de Paris, à voir jusqu’au 24 décembre.

17, rue Poincaré, F-57200 Sarreguemines (France)

Une valeur sûre, le crémant luxembourgeois

Les Domaines VinsMoselle ont raflé huit médailles au Concours national des crémants. (Photo: DR)

Les Domaines VinsMoselle ont raflé huit médailles au Concours national des crémants. (Photo: DR)

Les bulles de nos contrées ont plus que jamais la cote ! En témoigne la dernière édition du Concours national des crémants qui a distribué onze médailles au Grand-Duché. Parmi les mieux lotis, les Domaines VinsMoselle qui ont raflé huit médailles – bravo ! –, tandis que le Domaine Cep d’Or est reparti avec deux récompenses. Enfin, le Domaine Mathes a quant à lui décroché l’argent.

Festival Eat It: une édition 2024 encore plus gourmande

Un voyage gastronomique grâce au Festival Eat It. (Photo: Romain Gamba/archives)

Un voyage gastronomique grâce au Festival Eat It. (Photo: Romain Gamba/archives)

Parce que la bonne bouffe, c’est la vie, le festival revient pour une édition toujours plus généreuse, avec une quinzaine de food trucks luxembourgeois et internationaux qui vous promettront un voyage gastronomique des plus dépaysants en mode comfort food. Un rendez-vous immuable très apprécié !

Les 1er et 2 juin, 3, place des Rotondes, Luxembourg (Bonnevoie)

Un nouveau chef à la Brasserie Mansfeld

Étienne-Jean Labarrère-Claverie reprend la Brasserie Mansfeld. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Étienne-Jean Labarrère-Claverie reprend la Brasserie Mansfeld. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Étienne-Jean Labarrère-Claverie, fondateur du Cibo’s (Bettembourg) ou de l’Opéra (Rollingergrund) reprend les commandes d’une institution au Luxembourg ; la Brasserie Mansfeld. Un défi pour le chef, très heureux de cette nouvelle ligne qu’il ajoute à son CV déjà bien rempli !

3, rue de la Tour Jacob, Luxembourg (Grund)

Cet article a été rédigé pour l’édition magazine de Paperjam paru le 22 mai 2024. Le contenu du magazine est produit en exclusivité pour le magazine. Il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.  

 

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