La pandémie a été l’occasion de montrer comment la digitalisation pouvait apporter des bénéfices au secteur du voyage. Le digital wallet peut aller plus loin et Incert, comme 60 autres partenaires, doit tester des projets-pilotes à grande échelle. (Photo: Shutterstock)

La pandémie a été l’occasion de montrer comment la digitalisation pouvait apporter des bénéfices au secteur du voyage. Le digital wallet peut aller plus loin et Incert, comme 60 autres partenaires, doit tester des projets-pilotes à grande échelle. (Photo: Shutterstock)

L’Union européenne veut avancer vite sur le digital wallet européen et ça se voit. Une semaine après l’annonce d’un contrat à 26 millions d’euros pour Scytáles et Netcompany-Intrasoft, la Commission européenne a retenu EWC pour les projets-pilotes à grande échelle, consortium auquel participe Incert.

Le «cadeau» est arrivé un peu trop tôt ou un peu trop tard. Un peu trop tôt si l’on considère que Noël n’est que dans 15 jours ou un peu trop tard si l’on prend comme date clé le 10e anniversaire d’Incert, vendredi dernier. Mais la cyberagence luxembourgeoise était tout de même très satisfaite de découvrir qu’elle avait, elle aussi, été retenue par l’Union européenne dans le cadre du déploiement des projets autour de l’identité numérique.

Ce jeudi, Incert a appris que le consortium auquel elle apporte son expertise, l’European Wallet Consortium, sera chargé de «tester» des projets-pilotes à grande échelle. Ce groupe de 60 entités, dirigé par les autorités suédoises et finlandaises, «pilotera des scénarios d’utilisation, parallèlement à des voyages complets, de la réservation de vols, d’hôtels, etc. jusqu’aux enregistrements, aux achats et au paiement dans toute l’Europe», explique le communiqué de presse.

Des scénarios pilotes testés à travers toute l’Europe

«Les scénarios pilotes nécessitent la collaboration d’une multitude de partenaires européens tels que les fournisseurs de portefeuille, l’attestation qualifiée et d’autres services de confiance, les fournisseurs de données d’identification personnelles (PID)/d’identité numérique organisationnelle (ODI), les parties utilisatrices telles que les agences de voyages, les compagnies aériennes, les opérateurs de ferry, ainsi que les fournisseurs de paiement internationaux. Les scénarios pilotes seront évalués et testés par un grand nombre d’utilisateurs finaux à travers l’Europe afin d’optimiser l’expérience utilisateur et d’identifier les obstacles et les catalyseurs à l’adoption et à la mise à l’échelle du portefeuille d’identité numérique de l’UE.»

La semaine dernière, on avait appris que Scytáles et une autre société luxembourgeoise, Netcompany-Intrasoft, avaient remporté un contrat à 26 millions d’euros afin de mettre en place un contrat-cadre pour la fourniture, soit au forfait, soit dans un délai indiqué, et des moyens de développer et de mettre en œuvre le portefeuille européen d’identité numérique.