Désactiver «SMBv1» et installer les patches de Microsoft. Les premiers conseils de l’alliance internationale contre les ransomwares, qui, depuis quatre ans, a réuni 163 partenaires autour d’outils. (Photo: Shutterstock)

Désactiver «SMBv1» et installer les patches de Microsoft. Les premiers conseils de l’alliance internationale contre les ransomwares, qui, depuis quatre ans, a réuni 163 partenaires autour d’outils. (Photo: Shutterstock)

Quatre ans après son lancement expérimental, «No More Ransom» a le succès modeste: les ransomwares se multiplient. Mais la lutte s’organise avec 28 nouveaux outils l’an dernier, capables de bloquer 140 logiciels malveillants, et dans 36 langues.

L’histoire commence toujours de la même manière: un employé finit par cliquer sur un lien douteux sans même s’en apercevoir. Remboursement de la caisse de maladie ou de la banque, jeu-concours incroyable, message urgent du CEO, faux message d’un service qu’il utilise régulièrement…

Et là, le virus «entre» dans l’entreprise ou sur son ordinateur personnel et bloque tout contre une demande de rançon, la plupart du temps en bitcoin. Payer n’est jamais la solution, les pirates ne s’embarrassent pas de bienséance.

Il y a quatre ans naissait une alliance contre ces logiciels, qui réunissait le Centre européen contre le cybercrime, la police néerlandaise, McAfee et Kaspersky, deux sociétés spécialisées dans la protection informatique. Aujourd’hui, «» a été visité par plus de 4 millions de personnes dans 188 pays, et il aurait permis d’épargner pour 632 millions de dollars de rançon.

163 partenaires, privés et publics, sont associés dans l’aventure, et le portail a ajouté 28 outils, l’an dernier, pour décrypter 140 types différents de ransomwares. Le tout en 36 langues.