Le ministre des Finances, , n’a pas l’intention de supprimer ni même de réduire l’impôt de solidarité. Avec la crise, cet impôt avait progressivement augmenté de 2,5% à 9%, un taux auquel il culmine encore aujourd’hui, dix ans après la crise.
Dans une réponse parlementaire à la députée , le ministre a expliqué, le 10 septembre, qu’il n’existait aucune raison de remettre en question le niveau actuel de cet impôt.
Pierre Gramegna, dans sa réponse, explique notamment que la crise financière n’est pas encore totalement digérée au niveau des finances publiques, le niveau d’endettement restant largement supérieur à celui d’avant la crise.
Le ministre pointe en effet qu’entre 2007 et 2013, la dette publique est passée de 8% à 23,7% du PIB. L’impôt de solidarité alimente aussi un fonds pour l’emploi et reste donc, selon lui, toujours justifié par rapport aux défis dans ce domaine, notamment face au processus de digitalisation.