En prenant la place des bus, le tram, qui est électrique, a un impact positif sur la qualité de l’air. (Photo: Mike Zenari/Archives)

En prenant la place des bus, le tram, qui est électrique, a un impact positif sur la qualité de l’air. (Photo: Mike Zenari/Archives)

Alors que la troisième phase de construction du tram est en cours actuellement à la gare, le député François Benoy (Déi Gréng) a interpellé le ministre de la Mobilité sur l’impact de ce nouvel outil sur la qualité de l’air luxembourgeois. Il semble qu’il ait déjà un effet très positif.

Alors que le tracé du tram se développe progressivement à Luxembourg, le député (Déi Gréng) a interpellé le ministre de la Mobilité et des Travaux publics, , au sujet du gain dégagé par ce moyen de transport électrique en ce qui concerne la qualité de l’air. D’autant qu’à terme, le tram devrait remplacer une partie des bus RGTR.

Les deux premières phases qui ont été réalisées pour le tram permettent déjà de dresser un premier bilan énergétique de ce moyen de transport. «Lors de la mise en service du tram, en décembre 2017, entre Luxexpo et Pfaffenthal-Kirchberg, le réseau bus a été restructuré, permettant ainsi de réduire le nombre de courses de bus RGTR sur le tronçon Luxexpo – centre-ville de 23%», se félicite le ministre.

La deuxième phase a également permis de dégager un gain énergétique conséquent. «Après la mise en service du tram jusqu’à la place de l’Étoile en juillet 2018, le nombre de bus a pu être réduit davantage, portant la réduction totale par rapport à la situation avant le tramway à 37%», précise François Bausch.

54.000 tonnes de CO 2 en moins par an

Dans la réponse parlementaire, le ministre évoque d’ailleurs une étude réalisée en 2017 par Luxtram, qui détermine les bénéfices en CO2 induits par le tram. «Suivant cette étude, les émissions de gaz à effet de serre évitées par rapport à un scénario de mobilité moyenne au Luxembourg (2007) ont été estimées à 3.400 tonnes de CO2 par an pour le tronçon A (pour 20.000 passagers par jour). Ce résultat est conforté par la fréquentation journalière actuelle, qui est d’environ 22.000 voyageurs. À la mise en service de l’ensemble de la ligne de 16km entre la Cloche d’Or et l’aéroport du Findel, ce bénéfice serait de 54.000 tonnes de CO2 par an», détaille-t-il.