Dans le détail des chiffres d’AtHome, c’est l’ancien qui connaît le plus grand recul avec une baisse de 9,3% pour les appartements et de 7,2% pour le neuf.  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Dans le détail des chiffres d’AtHome, c’est l’ancien qui connaît le plus grand recul avec une baisse de 9,3% pour les appartements et de 7,2% pour le neuf.  (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Selon les données d’AtHome, la baisse des prix de vente dans l’immobilier se poursuit avec une chute de 8,3% annoncée au troisième trimestre 2023. 

AtHome confirme la tendance à la baisse sur le marché de l’immobilier. Dans sa dernière publication, le spécialiste de l’annonce immobilière indique qu’au troisième trimestre 2023, la baisse des prix de vente annoncés se poursuit, avec -8,3% sur un an (contre -7,5% au trimestre dernier) au niveau national, que le bien soit neuf ou ancien.

Pour rappel, en début de semaine,  montrant une chute des prix des logements (appartements et maisons confondus) de -6,4% entre le deuxième trimestre 2022 et 2023.

Dans le détail des chiffres d’AtHome, c’est l’ancien qui connaît le plus grand recul avec une baisse des prix de 9,3%, contre une baisse de 7,2% pour le neuf.

Par région, toujours au troisième trimestre 2023, c’est dans la région Nord que la baisse est la plus marquée avec un recul de 12,8% au global, de 12% sur les appartements et de 13,4% pour les maisons.

En revanche dans le Centre, la baisse est moins prononcée avec un recul de 7,3% (-6,8% sur les appartements et -8,5% sur les maisons).

Dans le même temps, l’augmentation des loyers ralentit fortement, avec une hausse +5,9% (contre +11,5% au 2e trimestre). Elle ralentit plus fortement dans certaines régions: dans le Centre (de +12,9% au T2 à +4,8%) et dans l’Est (de +11,0% à 3,3%).

Selon l’analyse d’AtHome, l’année 2023 serait une bonne année pour acheter. «Chaque nouveau trimestre confirme le fait qu’il peut être très intéressant d’acheter, si vous comptez rester au Luxembourg plusieurs années», indique le site avant d’avancer quelques arguments, notamment le fait que «les loyers sont en très forte augmentation depuis 2022. Ainsi, le fossé qui existait entre les mensualités d’un crédit et celles d’un loyer tend à se combler».