«L’immobilier à Luxembourg est un avenir prometteur mais pas à la portée de tous», affirme Badr Kabbaj, CEO et fondateur de KB Group Real Estate.

Dans ce contexte d’infrastructure inédit à la métropole, les nouvelles habitations s’adressent davantage à une clientèle souhaitant circuler facilement en centre-ville via les transports en communs, à pied ou encore à vélo. Cette clientèle provient souvent des grandes métropoles et s’installe tout naturellement à la capitale afin de bénéficier des avantages de la ville. Retour sur ce changement par un expert en immobilier résident à Luxembourg-ville, Badr Kabbaj, gérant et fondateur de .

Ces dernières années, la clientèle ainsi que les prix ont subi un changement important. Nous assistons à une vague d’immigration de plus en plus qualifiée, avec des moyens et des exigences beaucoup plus élevés. Pour répondre à cette demande, la métropole et les promoteurs doivent se plier en quatre.

Le prix de l’immobilier impacté par cette immigration n’est pas une surprise. Cela était prévisible dans un pays où l’on souhaite doubler la population et où les compétences recherchées sont de plus en plus hautement qualifiées. La vitesse à laquelle les sociétés luxembourgeoises se développent, couplée avec un recrutement massif de l’étranger ainsi que le manque de logements impactent fortement et naturellement les prix des biens existants. Il en résulte très peu disponibles à la vente en termes de choix par rapport à la demande. Trois points importants à retenir sur l’impact des prix: le coût de l’acquisition des terrains ou des logements à démolir; les normes de construction triple A; les exigences de cette future clientèle en termes de finitions, de domotiques et d’esthétiques.

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