«Rien ne vous marque plus qu’une erreur que vous ressassez pendant des jours et des jours... c’est certainement ce qu’il y a de plus formateur.» (Photo: Adapti)

«Rien ne vous marque plus qu’une erreur que vous ressassez pendant des jours et des jours... c’est certainement ce qu’il y a de plus formateur.» (Photo: Adapti)

En amont de l’événement «Start-up Stories: Round 2» organisé par le Paperjam Club, le mercredi 12 juin au Knokke-Out, l’un des startuppers, Antoine Granjon (Adapti), partage sa vision d’entrepreneur.

D’où vous est venue l’idée de votre start-up?

Antoine Granjon. - «L’idée d’Adapti nous est venue pendant nos études, lors d’une conférence sur le big data. Le speaker nous démontrait à quel point il était facile pour un média ou une application de récolter et de traiter de la donnée utilisateur, et à quel point elle pouvait être précise.

Pourtant, ni les sites internet ni les internautes n’en ressentaient le bénéfice direct. Le site sur lequel j’avais acheté 10 T-shirts pour hommes continuait de me proposer des vêtements pour femme. Nous avons donc réalisé qu’il était possible de mettre à profit ces informations pour que les sites s’adaptent à chacun d’entre nous.

Quelles sont les qualités nécessaires pour lancer sa start-up?

«Je dirais que la qualité essentielle pour lancer sa start-up est l’ambition, et que tout le reste dépend du domaine dans lequel vous vous lancez. Mais de ce que j’ai pu observer, je pense qu’il est de plus en plus compliqué de lancer sa start-up en 2019 sans avoir de compétence technique dans son équipe.

Plus de 9 start-up sur 10 sont numériques, et même si ce n’est pas le cas, un site web sera très certainement le premier investissement à réaliser. Pouvoir gérer cela en interne permet d’économiser des milliers d’euros qui seront cruciaux pour la suite du développement.

On entend souvent qu’il est essentiel de faire des erreurs. Qu’en pensez-vous?

«Rien ne vous marque plus qu’une erreur que vous vous ressassez pendant des jours et des jours, donc oui, c’est certainement ce qu’il y a de plus formateur. Mais a contrario, il y a des erreurs dont on se passerait bien, et l’essentiel est de ne pas les reproduire par la suite!»

Vous pouvez vous inscrire à l’événement «Start-up Stories: Round 2» sur le site du