Après le britannique, le sud-africain, le brésilien… des médias allemands ont évoqué un variant luxembourgo-norvégien du Covid-19, ou B.1.1.6. «Le LNS souhaite préciser qu’aucune séquence correspondant à un variant luxembourgo-norvégien n’est enregistrée sous ce numéro de lignée, décrit comme une lignée américaine (texane), dans la base de données internationale officielle des lignées », précise alors le Laboratoire national de santé dans un communiqué de presse.
Il affirme avoir reçu la confirmation des autorités allemandes que le variant évoqué serait en fait le B.1.160. Il s’agit de «l’un des nombreux variants du virus circulant dans le cadre d’une lignée européenne plus large dans de nombreux pays, y compris au Luxembourg, où il a été détecté pour la première fois en septembre 2020». Mais il n’aurait pas émergé au Grand-Duché.
Le Dr Tamir Abdelrahman, chef du département de microbiologie au LNS, nous avait expliqué dans un que de nouveaux variants apparaissent et disparaissent régulièrement. Le ministre britannique des vaccins, Nadhim Zahawi, aurait d’ailleurs parlé sur Sky News d’environ 4.000 variants du Sars-Cov-2.
47 cas du britannique
Mais, alors, pourquoi entend-on beaucoup parler de certains variants, et pas de ce B1.160? Ce dernier «n’est pas connu pour être plus transmissible et nous avons remarqué une diminution de sa prévalence dans le pool d’échantillons de la semaine dernière», explique le laboratoire. Il correspond à «une grande lignée européenne représentant un cluster multi-pays, qui comprend la Belgique, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni».
Dans la rubrique des «variants préoccupants» de sa dernière publication hebdomadaire, le LNS faisait état d’un total de 47 cas détectés du variant britannique et de quatre cas du variant sud-africain, mais aucun pour le japonais/brésilien. Ces données ne sont toutefois pas représentatives de la prévalence des variants, puisque les échantillons séquencés ne sont pas eux-mêmes représentatifs de la population générale», avertit le LNS.