Plus de 45.000 personnes ont été testées positives au Covid-19 au Luxembourg depuis le début de la crise sanitaire en février.  (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Plus de 45.000 personnes ont été testées positives au Covid-19 au Luxembourg depuis le début de la crise sanitaire en février.  (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

La Fédération des hôpitaux luxembourgeois appelle la population à redoubler de vigilance en ces périodes de fêtes – tant redoutées par les analystes, chercheurs et scientifiques –, alors qu’une légère tendance à la baisse a été constatée ces derniers jours au Luxembourg.

Ne gâchez pas tout. C’est, en substance, le message qu’a voulu faire passer la Fédération des hôpitaux luxembourgeois, qui a tenu à insister, par voie de communiqué en cette veille de période de fêtes, sur la nécessité de maintenir les efforts pour éviter que la situation ne dégénère dans les hôpitaux.

«L’heure est grave depuis le mois de mars, il n’y a rien de nouveau, il ne s’agit pas d’un SOS. Mais si nous tenions à remercier la population et le personnel soignant, nous tenions aussi à adresser un message très fort: ce n’est pas le moment de relâcher les efforts. Nous l’avons vu aux États-Unis notamment: suite aux fêtes, nous connaissons des hausses du nombre de cas. Et une partie de ces cas finissent, quelques jours plus tard, par occuper des lits d’hôpitaux», explique le président de la Fédération des hôpitaux luxembourgeois, .

Sur la bonne voie

Depuis le début de la crise sanitaire en février, plus de 45.000 personnes ont été testées positives au Covid-19 au Luxembourg et 453 personnes ont perdu la vie. Le dernier bilan du ministère de la Santé, , faisait état d’une légère baisse, tant au niveau des hospitalisations – 39 personnes se trouvent en soins intensifs et 154 en soins normaux – qu’en termes de nouveaux cas.

«Nous avons constaté une légère diminution. Avec un peu de chance, on s’oriente dans la bonne direction. Raison de plus pour ne pas gâcher tous les efforts réalisés pendant les fêtes en prenant des largesses. Il faut limiter les interactions au plus strict minimum», ajoute M. Junck, pour qui la solution se trouve, en partie du moins, entre les mains de la population.

«Le gouvernement doit prendre en considération tout un ensemble de données, qu’elles soient économiques, psychologiques, etc. Si le gouvernement prend des mesures, ce qui est très important pour nous, c’est avant tout et surtout qu’elles soient respectées par les personnes auxquelles elles s’adressent», conclut le président de la Fédération des hôpitaux luxembourgeois.