La récente proposition de (LSAP) – – divise la coalition gouvernementale.
«Ce n’est pas à l’ordre du jour», réagit la présidente du DP, , pour qui la «priorité absolue» est de «préserver l’emploi ainsi que le bien-être des citoyens et d’aider les entreprises à surmonter la crise».
«Si on a des entreprises qui créent de l’emploi, c’est bien», ajoute Corinne Cahen. «Et si elles font davantage de bénéfices, elles paieront proportionnellement plus d’impôt.» Il n’est donc pas question de «débattre de cela» pour le moment.
«Ce n’est absolument pas à la une en ce moment, alors que nous sommes en plein milieu de la crise», abonde le secrétaire général du DP, . «Des gens cherchent un emploi, des entreprises tentent de survivre, donc il n’y a pas de discussion autour d’une augmentation des impôts.» Pour Claude Lamberty, le LSAP «est libre de se préparer pour les échéances électorales de 2023, mais nous, nous sommes en mars 2021, et notre priorité est la gestion de la crise».
Trouver une solution à trois
L’idée est par contre mieux accueillie du côté de déi Gréng: «Il faut en parler au sein de la coalition», estime ainsi la coprésidente du parti, , qui estime la proposition «sympathique sur le fond».
«Il est clair qu’il y a des vainqueurs de la crise, notamment les entreprises de l’e-commerce», estime-t-elle. «Il faut trouver des moyens pour redistribuer aux grands perdants de la crise.» Quitte «à voir plus grand», au niveau européen, pour mettre en place une telle taxation des géants du numérique.
«Mais nous sommes à trois, donc c’est à trois qu’il faut trouver des solutions», tempère Djuna Bernard. Pour le moment, un tel consensus sur la question est manifestement illusoire.