En poste depuis 2012 à la tête de l’IBBL, Catherine Larue devrait rester dans le milieu de la recherche publique luxembourgeoise. (Photo: Phaedra Brody / Archives)

En poste depuis 2012 à la tête de l’IBBL, Catherine Larue devrait rester dans le milieu de la recherche publique luxembourgeoise. (Photo: Phaedra Brody / Archives)

Une annonce sur le réseau social professionnel LinkedIn indique que l’Integrated Biobank of Luxembourg cherche un «head of».

L’IBBL va prochainement arborer un nouveau visage, après sept années sous la houlette de Catherine Larue – avec une parenthèse de quasiment deux ans en 2016-2017.

Le Luxembourg Institute of Health (LIH, organisation de recherche publique biomédicale), auquel l’IBBL est rattachée, a publié une annonce sans équivoque sur LinkedIn et pour un poste de «head of Integrated Biobank of Luxembourg».

Des «changements en cours» au sein du LIH

Les candidats potentiels doivent justifier d’une expérience d’au moins cinq ans dans le management opérationnel dans la pharmacie ou la biotech et de la maîtrise du français et de l’anglais au minimum, sans compter les compétences inhérentes à tout poste de haute direction au Luxembourg (pensée stratégique, communication, négociation et relations avec les ministres, universités et groupes académiques…).

Contactée par Paperjam.lu, l’IBBL évoque «des changements en cours» au sein du LIH. Sachant que l’organisme de recherche a amorcé en 2017 une logique d’intégration de ses différentes composantes, à savoir les départements maladies infectieuses et immunologie, oncologie et santé publique, aux côtés de l’IBBL.

Le recrutement d’un «head of» pour l’IBBL pourrait annoncer une harmonisation des statuts entre les quatre entités de recherche, la biobanque devenant alors un département du LIH après 11 ans d’autonomie.

Une renommée internationale grandissante

Remplacée à la tête de la biobanque, Catherine Larue, , ne semble toutefois pas vouée à quitter le Grand-Duché. La pétillante CEO avait assuré avec brio la direction par intérim du LIH entre janvier 2016 et novembre 2017, avant de reprendre les rênes de l’IBBL.

L’IBBL s’est confirmée ces dernières années comme l’un des piliers du pôle de recherche et d’innovation dans le domaine des sciences et technologies de la santé, aux côtés du LCSB. Ses 49 employés sont installés depuis fin 2017 dans le même bâtiment que le Laboratoire national de santé, à Dudelange.

Contrairement à d’autres biobanques, l’IBBL ne se résume pas à une infrastructure de recherche intégrée offrant des services de collecte, de traitement, d’analyse et de stockage d’échantillons biologiques et de leurs données associées. Elle s’est également spécialisée dans la recherche pré-analytique, visant à optimiser le traitement des échantillons biologiques de façon à ce qu’ils soient d’excellente qualité.